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Venez découvrir mon monde lemoné sur l'univers de Twilight.
Les personnages de Twilight appartiennent évidemment à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux.
Bonne lecture Colinelou


jeudi 27 janvier 2011

Maux 2 passe chapitre 1

Chapitre 1
Bella :
J'étais assise dans le hall de cette société en attendant que l'homme avec qui j'avais rendez-vous il y a une demi-heure daigne enfin me recevoir. Il m'avait déjà posé un lapin quinze jours plus tôt mais c'était un client potentiel donc je devais faire preuve de patience et me calmer.
Ce n'était vraiment pas ma journée.
Il y avait eu d'abord cet incident au Starbucks qui m'avait privé de ma dose de caféine, mais surtout j'avais été déstabilisée par ces yeux verts que je ne pensais jamais revoir. J'avais paniqué et m'étais enfuie. Moi Isabella Swan, la fille qui maitrisait le mieux ses émotions, avait paniqué parce que le type qui m'était rentré dedans avait les yeux verts. Je ne savais même pas à quoi il ressemblait, tellement j'avais été obnubilé par son regard. J'étais incapable de dire si il était blond, brun ou roux..., comment il était habillé et pourtant j'étais quelqu'un de très observatrice.
J'avais par exemple remarqué que la secrétaire qui se trouvait à cinq mètre de moi, une grande blonde au prénom de Heïdi d'après son badge, avait certainement une liaison avec son patron, car lorsque je m'étais présentée elle m'avait fusillé du regard puis celui-ci s'était détourné vers la porte du bureau de son boss alors qu'elle touchait le collier de perles qu'elle avait autour du cou, un cadeau sans doute, et vu la valeur du cadeau, il devait être satisfait de ses services. Mais elle devait également avoir soit un autre amant, soit un prétendant avec qui elle discutait par tchat. J'avais aperçue le reflet de son écran dans la fenêtre derrière elle mais à aucun moment elle n'avait touché son collier alors qu'elle lisait les réponses de son interlocuteur et au vu de ses rougissements, la conversation devait être assez chaude.
Ce sens de l'observation m'était très utile. Je m'étais aperçue que depuis une dizaine de jours j'étais «surveillée»,toujours la même voiture, un 4x4 noir, et j'avais à chaque fois réussi à m'éclipser discrètement. En y réfléchissant, je trouvais étrange la manière dont j'avais été abordée et que ce type ai les même yeux que lui...
Je divaguais, il était mort depuis 12 ans... ce n'était pas possible.
Ils me l'avaient dit que jamais je ne le reverrai, et si je n'étais pas une gentille fille il m'arriverait la même chose qu'à lui.
Je devenais paranoïaque... c'était sans doute à cause de mes cauchemars. Voilà deux ans que je n'en faisais plus alors pourquoi depuis une semaine ceux-ci avaient-ils repris... Mon corps m'envoyait des signaux d'alertes et ma raison n'arrivait pas encore à savoir quel était le danger mais il y avait bien un danger autour de moi je le sentais...
-Miss Bells ?
Je relevais les yeux vers l'homme qui avait interrompu mes pensées. Il avait la trentaine, grand, les cheveux blonds et des yeux bleus gris perçants. Il était plutôt bel homme et me souriait avec prévenance mais mon instinct me disait de me méfier.
Je serrai la main qu'il me tendit et un frisson me parcouru l'échine. La peur ?
-C'est bien moi lui répondis-je ne montrant rien de ce que je venais de ressentir.
-Je suis Démétri Volturi, veuillez me suivre dans mon bureau.
La blonde de l'accueil me fusilla du regard et regarda avec un air dédaigneux mes converses tachées de café.
Une fois à l'intérieur de la pièce j'observais chaque détail. La pièce était grande et très lumineuse, une baie vitrée courait tout le long du mur en face de moi. Sur ma droite, il y avait un bureau de ministre en ébène, celui-ci était entouré de fauteuils de cuir noir. Sur le bureau l'écran d'ordinateur ne faisait pas face à la baie vitré, un bon point. Accroché au mur derrière le bureau se trouvait un tableau contemporain qui devait dissimuler un coffre, mais celui-ci ne devait pas être bien grand, il devait y en avoir d'autre dans le bâtiment. De l'autre côté de la pièce se trouvait deux canapés de cuir l'un en face de l'autre ainsi qu'une table basse également en ébène entre les deux. Des statuettes étaient disposées sur des étagères le long du mur. Ce type était riche, aimait le luxe et aimait l'afficher. Mais l'endroit me semblait impersonnel et froid.
Je ne détectais aucune caméra de surveillance, étonnant vu la sécurité mise en place au sein du bâtiment.
Démétri Volturi m'accompagna jusqu'aux canapés et pris place en face de moi.
-Alors Monsieur Volturi, que puis-je faire pour vous ?
L'homme me fit un sourire que je ne lui rendis pas gardant mon visage impassible.
-Eh bien pour commencer vous pourriez accepter que je vous invite à diner...
-Je vous arrête tout de suite, je ne mélange pas travail et plaisir donc … que puis-je pour votre société ?
Il sembla déstabilisé par mon ton froid et ravala son sourire mièvre.
-Très bien reprit-il froidement. Ses yeux était devenu glacial et semblait me transpercer. La société Volturi Corporation est à la pointe dans son domaine et attire le regard de la concurrence. Le PDG et le conseil d'administration ont peur d'être victime d'espionnage industriel, il m'a donc été confié la mission de vérifier toute la sécurité de nos infrastructures et je me suis laissé dire que vous étiez la meilleure dans ce domaine.
Ainsi il n'était qu'un sous-fifre. Ce n'est donc pas ici que se trouvent les points stratégique de la sécurité.
-Vous savez que mes méthodes sont peu orthodoxes ?
-Nous nous moquons de vos méthodes tant qu'il y a des résultats.
-Je peux vérifier la sécurité des bâtiments, le système informatique et également le personnel.
-Pour l'informatique et le personnel nous nous en occupons, mais nous voudrions que vous vous chargiez des bâtiments.
J'étais étonnée mais ne le montra pas, habituellement mes clients me confiaient la vérification de l'ensemble de l'entreprise. Évidement jusqu'à présent je n'avais jamais travaillé pour une entreprise aussi importante que celle ci mais je débutais seulement dans la profession.
-Très bien, il ne nous reste plus qu'à se mettre d'accord sur le tarif.
Son téléphone nous interrompit et il s'excusa. J'en profitais pour jeter un coup d'œil aux statuettes se trouvant près de moi et je finis par repérer une mini caméra dans l'une d'elle. Intéressant ! Ils avaient du bon matériel, ma tâche sera peut être plus compliquée que prévue.
Du coin de l'œil je le vis raccrocher son téléphone, il semblait tendu mais se reprit vite en s'installant devant moi. J'étais de plus en plus mal à l'aise avec lui.
-Votre prix sera le notre me dit-il en souriant.
Je soulevais un sourcil
-Pas de négociations ?
-Pas de négociations !
-Très bien je vous ferais parvenir un contrat dès demain et d'ici deux mois je vous ferais parvenir mon rapport. Dans cet intervalle, je ferais une visite de vos locaux comme bon me semble de jour ou de nuit et lors de cette visite je déposerai une carte de visite dans le coffre situé derrière votre tableau. Vous saurez ainsi que j'ai effectué la visite. Je veux la moitié du règlement tout de suite et l'autre moitié lorsque je vous remettrai le rapport.
Il sursauta.
-Vous voulez dire que vous allez cambrioler notre bâtiment ?
-Je vous avais prévenu, mes méthodes sont peu conventionnelles mais je vous assure qu'après vous connaitrez toutes les failles de votre système lui dis-je avec un sourire.
-Qu'est ce qui nous garanti que vous ne profiterez pas de ce «cambriolage» pour nous dérober des informations confidentielles ? Il ne semblait vraiment plus à l'aise, avait-il quelque chose à cacher ?
-Rien lui dis-je froidement, c'est un risque à prendre. Je vous fais parvenir le contrat demain et dès que j'aurai votre signature je me mettrais au travail.
Sans attendre je me levais et me dirigeai vers la sortie.
J'avais besoin de partir d'ici vite, la sensation de malaise à ses côtés se faisait de plus en plus présente. Sans un regard pour la secrétaire je sortie précipitamment et ce n'est qu'une fois à l'extérieur des locaux que j'inspirais un grand coup. Il y a bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette peur viscérale qui avait été mon quotidien pendant six longues années.
Je secouais la tête, il ne fallait pas que je retombe dans mes vieux souvenirs et décidais d'ignorer ces signes. Je décidais d'appeler Alice, elle seul pourrait me changer les idées.
Je connaissais Alice depuis cinq ans maintenant, lorsqu'après avoir passé un an auprès de ma mère elle avait décidé de m'envoyer chez mon père pour qu'il tente de me sortir de ma «dépression». Sur le coup je lui en avais beaucoup voulu, nous avions été séparées pendant six années durant lesquelles ma vie fut un enfer où je m'accrochais à son souvenir à elle pour tenter de survivre et au bout d'un an elle m'abandonne. Je n'avais pas compris qu'elle souffrait de me voir mourir a petit feu, de ne pas pouvoir reprendre une vie normal malgré tout ce qu'elle tentait. Mais là où nous vivions tout le monde était au courant de mon passé et ça ne m'aidait pas à, sinon oublier, au moins envisager un avenir.
Et puis une petite chose d'1m55 est rentrée dans ma vie une semaine après mon emménagement à Forks. Mon père avait été très clair avec moi, rien ne filtrerai sur mon passé si je continuais de voir un psychologue à Port Angeles et si je me comportais comme tout adolescent normal c'est à dire que j'irai au lycée, ce que j'avais refusé de faire à Phoenix.
Ma première journée au lycée fut, disons, difficile. J'étais l'attraction de la journée et le sujet de toutes les conversations. Et dire que je n'étais pas très sociale était un euphémisme et l'épreuve de la cafétéria fut au dessus de mes forces. Je n'avais pas fais un pas dans la pièce qu'une centaine de têtes se tournaient vers moi et me dévisageaient. J'avais aussitôt fais demi-tour et j'étais partie en courant m'isoler derrière les bâtiments. C'est là qu'elle est venue me trouver. J'étais assise le long d'un mur avec la tête entre les jambes essayant de calmer ma respiration.
« Tu sais, ils ne sont pas méchants, bêtes certainement, mais pas méchants et rien ne justifie l'angoisse que tu sembles ressentir. »
Je relevais la tête et l'observai. Elle était petite avec un joli visage fin, des yeux bleus tirant sur le mauve et des cheveux noirs coupés assez courts et qui pointaient dans tout les sens. Son visage ne reflétait pas la curiosité malsaine que j'avais pu voir chez les autres lycéens, elle avait une expression bienveillante .
« Qu'en sais-tu ? lui répondis-je agressivement
-Ils t'ont fixée, dévisagée et ont déblatéré sur ton dos toute la matinée ? Et alors la belle affaire. Nous sommes dans une petite ville. Tu es très belle, alors tous les garçons rêvent que tu deviennes leur petite amie et toutes les filles crèvent de jalousie. Tout ceci bien que ton look laisse à désirer. C'est normal, enfin hormis tes vêtements et il va falloir vraiment faire quelque chose. Bon enfin bref, le problème c'est qu'avec ton petit coup d'éclat à la cafèt' au mieux tu passeras pour une timide au pire pour une folle. Mais heureusement pour toi, je suis là me dit-elle avec un sourire, je vais t'aider et dès la semaine prochaine tu seras la fille la plus populaire du lycée. Mais sache que c'est par tes actes que tu existeras. »
J'étais restée bouche bée. Depuis un an, on ne m'avait jamais parlé comme cela. On faisait toujours attention à ce que l'on me disait de peur que je m'effondre. J'entendais la pitié au fond de leur voix, au mieux de la compassion. Mais là elle me parlait comme si j'étais une petite fille capricieuse. J'avais envie de lui hurler dessus, lui dire qu'elle n'avait pas le droit de me juger car elle ne connaissait pas mon passé. Mais justement je ne voulais pas que l'on sache mon passé, je ne voulais plus de cette pitié. Ce que cette fille m'offrait c'était justement la possibilité de reprendre possession de ma personnalité, de mes envies, de mon avenir. Il y avait encore une semaine, je croyais que ma vie s'était arrêtée sept ans plus tôt et là je me rendais compte qu'elle ne faisait que commencer. Alors sans que je me rende compte de quoi que ce soit je lui soufflais.
« Ok
Son sourire s'agrandit et elle me tendit la main.
-Bonjour je suis Alice Brandon
Je lui serrai la main.
-Bonjour je suis Isabella Swan
-Eh bien, Isabella, a partir de maintenant tu seras Izzy !
-Et moi je t'appellerai Lili!»
C'est ainsi qu'Alice devint ma meilleur amie, bien sur il y avait eu quelques clashs comme le premier relookage où j'avais réellement pété un plomb devant ce qu'elle voulait que je porte. Nous avions fini par trouver un terrain d'entente, elle pouvait choisir ce qu'elle voulait à condition qu'elle respecte mes critères qui était assez nombreux mais dont les plus importants étaient pas de décolleté ni au niveau de la poitrine ni dans le dos, pas de vêtements moulants, et je ne voulais pas que mes jambes soient dénudées.
Alice ne m'avait rien demandé sur mon passé, même si elle savait que quelque chose de grave m'était arrivé. Elle savait que je faisais des cauchemars et bien souvent elle m'avait consolée lorsque je dormais chez elle. Ses parents avaient fait preuve de la même discrétion et avait été formidables avec moi.
Et petit à petit, grâce à elle, j'avais commencé à panser mes plaies.
Je composais son numéro et elle décrocha à la première sonnerie.
-Ici Lili la plus talentueuse des stylistes de ce continent !
-Et surtout la plus modeste dis-je en riant
-Izzy, tu n'as pas honte ! En tant que meilleure amie tu devrais surenchérir sur les compliments.
-Excuse moi ma chère mais moi j'aurais plutôt dit la plus talentueuse de la planète.
-Voilà c'est beaucoup mieux ainsi rigola-t-elle
-Est-ce que cela te dis de déjeuner avec moi ?
-Quelle question, on se rejoint où tu sais dans vingt minutes ?
-Ça marche pour moi à tout de suite !
Vingt minutes plus tard, nous étions à la terrasse de notre petit restaurant préféré. Une fois servies, Alice commença les hostilités.
-Franchement je me demande pourquoi je me décarcasse à t'acheter des fringues correctes si c'est pour que tu portes des trucs aussi horribles.
-Premièrement ce n'est pas horrible puisque c'est toi qui me les a achetés !
-Il y a deux ans Izzy ! DEUX ANS !
-Deuxièmement je fais ce que je veux.
Elle me tira la langue et se mit à bouder. J'esquissais un sourire. Nos conversations commençaient toujours par une petite dispute à propos de mes fringues.
-Je déménage, lui annonçais-je, et devine quoi ? Je vais avoir un dressing !
Ses yeux s'illuminèrent, et avec un grand sourire elle se mit à taper des mains tout en sautillant sur son siège.
-Oh bon sang Izzy il faut absolument que l'on fasse du shopping toute les deux ! Mais attends... tu déménage ?
-J'ai acheté un appart sur la seconde avenue. Je ne serai pas très loin du musée et du Starbuck ! lui dis-je en rigolant
-Il va vraiment falloir songer à te désintoxiquer
Reparler du Starbuck me fit penser à l'inconnu qui m'avait bousculée ce matin et je ne pu retenir un soupir mais celui-ci n'échappa pas à mon amie.
- Que se passe-t-il ?
- Rien…
- Je ne t'ai pas vu avec cette expression sur le visage depuis longtemps donc ne me dit pas qu'il ne se passe rien.
- J'ai rencontré quelqu'un ce matin qui m'a rappelé une connaissance de mon enfance et comme cette personne est morte depuis douze ans ça ne peut pas être lui.
- Edward… Souffla Lili
Je restais pétrifié la fourchette en l'air. Comment connaissait-elle le nom d'Edward. Alice avait un air paniqué en se rendant compte de ce qu'elle venait de dire.
- Comment... murmurais-je
- Oh je suis désolé Isabella, mais quand tu faisais tes cauchemars tu n'arrêtais pas de l'appeler dit-elle d'une petite voix aiguë trahissant sa panique
Je fermais les yeux essayant d'intégrer cette information dans mon cerveau : je parle en dormant
- J'ai dit d'autres choses ?
- Juste «ne lui faites pas de mal » et « Edward ne me laisse pas » murmura-t-elle
-Je refais des cauchemars… lui dis-je sur le même ton
Alice fit tomber le verre qu'elle tenait dans les mains et celui-ci se fracassa sur la table. Les autres clients nous regardaient de travers et un serveur accouru. Il y avait des morceaux de verre dans nos assiettes.
-Je suis désolée, je suis désolée bredouillait Alice.
Je ne savais pas si elle s'adressait au serveur ou à moi mais je voyais qu'elle avait du mal à maitriser sa panique. Je ne l'avais jamais vu dans cet état.
-Nous avons terminé dis-je au serveur, apportez nous l'addition.
Cinq minutes plus tard, nous marchions silencieusement en direction de l'appartement-atelier d'Alice. Jamais durant ces cinq années, elle n'avait laissé entendre qu'elle connaissait l'existence d'Edward. Je n'en avais parlé à personne, ni mes parents, ni les enquêteurs, ni Alice. Pourquoi n'avait-elle jamais abordé le sujet. Elle ne m'avait pas posé de questions lorsqu'elle m'avait accompagné pour faire mon tatouage : un triskel avec un E et un B entrelacé et pourtant elle avait du supposer que le E devait correspondre à Edward. Perdue dans mes pensées je ne m'étais pas aperçue que nous étions déjà arrivées. Alice ouvrit la porte et s'assit sans aucune délicatesse sur son canapé sans se préoccuper de froisser les tissus déposés dessus alors que habituellement elle considérait ses tissus et autres accessoire comme les plus merveilleux trésors. De plus elle était étrangement calme depuis notre départ du restaurant. Je filais dans sa cuisine pour nous préparer du café, j'allais en avoir besoin. J'avais vécu ici pendant un bon mois au début de nos études, Lili voulant absolument que l'on soit colocataire, mais une bonne cinquantaines d'aiguilles plantés dans les pieds plus tard, j'avais décidé d'avoir mon chez moi. Une fois le café prêt je m'installais dans le fauteuil en face d'elle. Le silence était pesant. Lili semblait encore sous le choc. Je ne savais pas comment commencer la discussion qui allait certainement venir. Finalement c'est Alice qui brisa le silence.
-Depuis quand ?
-Une semaine.
-Tu sais pourquoi ?
Je lui fis signe que non. J'avais beau me creuser la tête je ne savais pas pourquoi. J'avais l'impression d'être face à un puzzle où il manquait beaucoup trop de pièces.
-Pourquoi ne m'as tu pas dit que tu savais pour Edward ? Lui dis-je
-Tu ne m'en avais jamais parlé, j'ai supposé que tu ne voulais pas que l'on sache.
-C'était pas vraiment ça, mais il m'est difficile d'en parler, ça …. ça fais trop mal.
De nouveau le silence se fit entre nous, j'avalais ma tasse de café pour me donner une contenance.
Après un petit moment je lui dit.
-On ne va pas se voir pendant un petit moment, je vais avoir un nouveau contrat.
Alice releva la tête
-Nonnnn Izzy tu ne peux pas faire ça nous devons aménager ton dressing.
Je souris car je venais de retrouver ma Lili.
-Ça attendra et en plus je ne vais pas beaucoup sortir pendant ces deux mois, alo...
-QUOI DEUX MOIS ! Mais c'est jamais aussi long d'habitude dit-elle avec une moue adorable.
-C'est un gros contrat et je vais empocher un petit pactole lui dis-je en souriant, ce qui me permettra de faire des investissements comme par exemple miser sur la styliste la plus talentueuse du monde.
-Izzy, tu sais que j'ai pas besoin de ton argent. On ne peut pas ne pas se voir pendant deux mois me répondit-elle en boudant
-Tu viendras me voir quand j'aurai emménagé, je te promets de me libérer une soirée par mois pour toi.
-Comment vas-tu gérer tout ça ? dit elle en reprenant son sérieux. Je sais que quand tu bosses tu ne dors pas beaucoup alors si le peu que tu dors tu le passes à cauchemarder...
-T'inquiète pas pour moi j'ai géré pire que ça.
Elle me lança un regard noir mais s'abstint de toutes questions.
-Promets moi de m'appeler, si tu as besoin de moi à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Je me levais et pris Alice dans mes bras, elle était une amie merveilleuse, toujours prête à me venir en aide même si cela la faisait souffrir.
-Promets le moi reprit-elle
Je soupirais un grand coup
-J'aurai mieux fais de me taire marmonnais-je
-Izzy !
-Je te le promets.

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