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Venez découvrir mon monde lemoné sur l'univers de Twilight.
Les personnages de Twilight appartiennent évidemment à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux.
Bonne lecture Colinelou


mardi 1 février 2011

Maux 2 passe chapitre 2

Chapitre 2
Bella :
« Bella ! Bella ! » Criait-il alors que l'homme l'entrainait au loin.
Il se débattait mais il était trop petit pour résister à l'homme qui le tenait. Son regard vert était terrorisé.
« Edward ne me laisse pas » criais-je.
L'homme qui me retenait avec son sourire sadique me soufflait à l'oreille.
« Dit adieu a ton ami, tu ne le reverra jamais, il va pourrir au fond d'un trou. »
Les larmes coulaient le long de mes joues, j'essayais de me débattre mais je n'étais pas assez forte. D'une main il me maintenait contre son torse et de l'autre il me caressait les cheveux.
« Il n'a pas été sage mais toi, tu vas être très sage Isabella, ça serait dommage qu'on soit obligé de te tuer, tu es si belle. Tu vas être une gentille petite fille. »
Je vis l'homme enfermer Edward dans le coffre de la voiture.
« Edwarddddddddd » criais-je
Je me réveillais en sursaut. J'étais en sueur et complètement déboussolée. Un réveil sur ma gauche indiquait quatre heure onze. Je n'étais pas chez moi et ma tête me faisait souffrir, j'avais encore bu la veille. Un corps bougeait à côté de moi. Et merde je m'étais endormie après avoir baisé avec ce type. Je récupérais vite fait mes habits et sortis de la chambre discrètement. L'appartement de ce type semblait propre et classe, au moins je n'étais pas tombée sur un Junkie. Après m'être habillée, je m'éclipsais rapidement de l'appartement et je m'aperçus que je n'étais qu'à quelques rues de chez moi. Je n'aurais pas à traverser toute la ville en pleine nuit.
C'était la troisième fois en un mois que j'agissais de la sorte, il fallait absolument que j'arrête mes conneries. C'était la seule manière que j'avais trouvé pour décharger cette tension en moi, même si je n'y éprouvais aucun plaisir. En plus j'évitais Lili. Elle allait finir par me tuer, mais j'avais peur qu'elle ne me voit dans cet état. Et surtout je sentais bien que je maitrisais de moins en moins mes émotions avec elle. Je dormais au maximum 3h par nuit toujours interrompu par mes cauchemars et le reste du temps je le passais à travailler hormis les deux jours où j'avais déménagé et mes quelques escapades nocturnes. L'avantage c'est que mon boulot avançait bien j'étais pratiquement prête à effectuer ma visite au siège de la société Volturi. Le piratage de leur système informatique avait été facile, trop facile même. J'avais encore cette intuition que quelque chose n'allait pas.
Arrivée chez moi, je m'installais devant mes ordinateurs avec une bonne tasse de café cherchant encore et encore la faille que je n'arrivais pas à trouver.
Edward :
J'étais dans un café, en face du musée d'art de Seattle qui se situait pas très loin des locaux du FBI. J'attendais Jasper qui voulait me parler et j'étais certain que cette conversation n'allait pas me plaire. La serveuse déposa mon café devant moi en se penchant exagérément afin de me montrer son décolleté. Je la remerciais sèchement et elle retourna à son travail avec un air dédaigneux. Il y a un mois de cela, je lui aurais donné ce qu'elle voulait, mais depuis que j'avais recroisé ces prunelles chocolat, j'étais devenue une vraie loque incapable de penser à autre chose qu'elle. Revoir Bella, car j'étais certain qu'il s'agissait d'elle, avait fait ressortir de mauvais souvenirs. Ils étaient pourtant bien cachés au fond de mon cerveau, je n'avais gardé en mémoire d'elle que son visage d'enfant et le maigre sourire qu'elle avait eu lorsque je lui avais donné le dessin ainsi que l'espoir secret de la sauver un jour. Mais maintenant c'était comme si j'avais ouvert la boite de pandore, le bon et le mauvais était remonté à la surface et je détestais l'homme que j'étais devenu à cause de tout cela. Quelle vie aurais-je maintenant si je n'avais pas croisé cet homme en sortant de mon entrainement de base ball, si je ne l'avais connu Elle... Je n'aurai certainement pas été un agent du FBI. Peut être aurais-je été musicien, car j'avais appris le piano petit, peut être médecin pour suivre les traces de mon père. Mais non, j'étais devenu un agent pour la retrouver Elle.
J'ouvris le dossier que j'avais devant moi et regardais les photos. Elles avaient été prises il y a un mois devant les locaux de Volturi Corporation, on y voyait Bella, en train de téléphoner. Elle était devenue une très belle femme, elle avait un visage fin, des lèvres charnues, un petit nez droit et ses yeux si expressifs étaient toujours les mêmes. Elle riait et semblait sereine. Sur l'autre photo prise alors qu'elle sortait du bâtiment, son visage était crispé, elle semblait angoissée et avoir peur.
Que s'était-il passé à l'intérieur ?
Ensuite elle avait de nouveau échappé à la surveillance de l'agent qui l'avait repéré et depuis nous n'avions plus aucune nouvelle d'elle. Jasper avait été furieux que j'ai foiré l'approche ce jour là car pour lui elle était celle par qui nous pourrions obtenir les preuves qui nous faisait tant défaut. Son intuition l'avait rarement trahie.
Moi ça me foutait en colère de savoir qu'elle était mêlée à ça. J'avais été heureux de la savoir libre mais j'étais très inquiet de ce que sa présence chez les Volturi impliquait.
-Je crois que tu me dois des explications me dit Jasper en s'installant en face de moi.
Je n'avais toujours pas quitté des yeux les photos devant moi sans rien dire.
Il souffla un coup.
-Liam veut que je te retire de l'enquête.
Je relevais les yeux vers lui.
-Tu ne peux pas me faire ça Jazz, je suis sur cette enquête depuis cinq mois.
-Oui et tu as merdé le mois dernier et depuis tu es plus l'ombre que de toi même. Qu'est ce qui s'est passé ? Si tu ne me dit rien je n'aurais pas le choix...
-Je la connais dis-je en reportant mon regard sur les photos.
Jasper se pencha en avant.
-Tu es en train de me dire, que tu connais la fille que nous essayons de contacter depuis un mois et demi dit-il d'une voix basse. La fille dont on ignore tout d'elle, celle qui nous balade en disparaissant dès qu'on est prêt à lui mettre la main dessus, celle qui nous permettrai de débloquer cette putain d'enquête et que tu n'as rien dit. Je sentais la colère dans l'intonation de sa voix bien qu'il n'ait jamais hausser le ton.
-Je la connais, enfin je l'ai connu mais je ne connaissais pas son nom. Pour moi elle est Bella.
-Bella ?
-J'avais onze ans et elle dix.
-Comment peux-tu être certain que ça soit elle ? J'ai entendu votre conversation, elle t'a dit qu'elle ne te connaissait pas. Et puis vous étiez des gamins !
-Crois-moi, je sais que c'est elle. Je n'oublierai jamais ses yeux.
-Tu vas devoir m'en dire plus, car j'ai du mal à concevoir qu'une fille que tu as connu il y a quoi dix-douze ans alors que tu n'étais qu'un môme et qui est de plus impliquée dans notre enquête, te transforme en zombie en même pas une minute.
L'angoisse me saisie et je refermais les yeux tout en essayant de maîtriser ma respiration.
-Ok, mais pas ici.
-Viens on va déjeuner chez moi dit-il en déposant un billet de dix dollars sur la table.
Dix minutes plus tard, nous étions dans le hall de son immeuble. Jasper était en train de prendre son courrier quand je lui désignais la boite à lettres à côté de la sienne.
-Tu as un nouveau voisin ?
-Je ne l'ai jamais vu encore. Ça fait pourtant trois semaines qu'elle est ici.
-Elle ? dis-je en soulevant un sourcil
-He, je suis tout de même un agent du FBI me dit-il en rigolant.
Ça me faisait du bien de décompresser un peu avant l'épreuve que j'allais subir.
A ce moment là une petite brunette arriva dans le hall avec des paquets pleins les bras, le tout dans un équilibre précaire. Jasper se précipita vers elle et récupéra l'un des sacs remplis de fruits prêts à tomber.
-Laissez nous vous aidez lui dit-il avec une voix douce en récupérant un second sac alors que la brunette lui fit un grand sourire.
-C'est très gentils à vous dit-elle.
Comme j'avais été inclus dans la proposition de Jasper, je lui pris le dernier sac des bras et tout les trois nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur.
Jasper semblait fasciné par cette fille, je ne l'avais jamais vu comme cela
-Vous allez à quel étage ? lui dit-il avec une voix suave.
-Au cinquième lui répondit-elle sur le même ton.
J'avais le sentiment d'être de trop dans cet ascenseur.
-Oh, vous êtes ma nouvelle voisine miss Swan ?
-Non je suis juste Alice, l'amie d'Isabella Swan
-Enchanté Alice, l'amie d'Isabella Swan, je suis Jasper le voisin d'Isabella Swan.
-Je suis ravie de vous rencontrer Jasper
Tout les deux se regardaient comme si ils allaient se dévorer et avaient complètement occulté ma présence parmi eux. Heureusement le ding de l'ascenseur les sortie de leur bulle. Alice se dirigea d'un pas décidé vers la porte de son amie.
Soudain elle se transforma en une sorte de furie et appuya de manière prolongé sur la sonnette. Puis donna trois grands coups à la porte.
-Izzy, ouvre je sais que tu es là cria-t-elle.
Comme au bout de trente seconde elle n'avait pas de réponse elle redonna des coups sur la porte à en faire trembler le mur.
Comment une si petite chose pouvait avoir autant de force.
-Izzy si tu n'ouvres pas tout de suite je demande aux deux charmants jeunes hommes qui m'accompagnent de défoncer ta porte.
Alors que Jazz continuait de regarder Alice comme si elle était la septième merveille du monde je commençais à me demander si je devais faire usage de mon arme pour calmer la demoiselle avant qu'elle ne démolisse l'immeuble.
Un bruit se fit entendre derrière la porte mais celle-ci ne s'ouvrait toujours pas. Au bout de dix secondes Alice redonna un coup sur la porte et celle ci s'ouvrit en grand sous la force du coup mais aucunes traces de la propriétaire des lieux.
-IZZY ! cria la furie en avançant dans l'appartement en nous faisant signe de la suivre.
-Dormais...café...cuisine entendis-je une voix ensommeillée dans une pièce sur notre gauche.
Jazz avait suivit Alice. Je jetais un coup d'œil à la pièce tout en avançant. La pièce principale était assez grande et très peu meublée et dans un coin il y avait encore de nombreux cartons pas déballés. Sur le sol on pouvait voir une dizaine de plan d'architecte étalés. Je me demandais bien quel était la profession de cette miss Swan. Au dessus du salon, il y avait une mezzanine où j'aperçus plusieurs ordinateurs. Je continuais mon chemin jusque vers le coin cuisine.
Elle était devant son plan de travail en train de se servir une tasse de café et nous tournais le dos. Elle portait un bas de survêtement avec un débardeur. Ses cheveux emmêlés lui descendaient jusqu'au milieu du dos. Mais ce qui accrocha mon regard fut son tatouage sur son épaule droite.
Je laissais tomber le sac que j'avais dans les mains et son contenu se répandit sur le sol avec fracas.
-Bella !
Elle se retourna et laissa tomber également sa tasse sur le sol. Les morceaux de porcelaine s'éparpillèrent dans la cuisine.
-Comment oses tu m'appeler ainsi me dit elle d'une voix sourde. La seule personne qui m'appelait ainsi est morte.
-Non Bella, c'est moi c'est Edward.
Mon cœur se serrait car ma seule raison de vivre toutes ces années était de la retrouver et elle me rejetait.
Son corps se mis à trembler.
-Je ne te crois pas il m'a dit que tu étais mort cracha-t-elle avant de s'enfuir en courant.
-PUTAIN me mis-je à hurler tout en lançant à travers la pièce le premier objet se trouvant sous ma main. Alice poussa un cri en me voyant faire
Jasper réagit aussitôt et me fit une prise pour m'empêcher de bouger
-Calme toi m'intima-t-il.
Alice partit à la poursuite de Bella, dans ce que je supposais être sa chambre.
J'étais toujours immobilisé par Jasper. Tout mes muscles étaient douloureux tellement ils étaient tendus. J'avais envie de hurler, de frapper, j'avais la nausée et une boule dans la gorge.
-Edward, il faut que tu te calmes tout de suite.
Il avait raison, je me concentrais sur ma respiration afin de calmer ma colère et au fur à mesure que mes muscles se détendaient, je sentais Jasper relâcher la pression. Quand il jugea que j'étais assez calme, il me relâcha prudemment.
-Il faut lui laisser du temps, elle est sous le choc, pense qu'elle te croyait mort me dit-il.
-Tu ne comprends pas, tout ce que j'ai fais dans ma vie c'était pour elle...
-Il va falloir que tu m'expliques.
-Je peux pas... ça fait trop mal...
A ce moment là Alice revint vers nous complètement paniquée en pleurant...
-Je n'arrive pas à la calmer, elle tremble et elle a vomi.
Aussitôt je m'élançais dans la chambre
Alice :
Je n'avais jamais vu Izzy dans cet état, même le jour où j'avais voulu lui faire porter cette petite robe bustier et je commençais à paniquer. Elle s'était réfugiée au fond de son dressing, elle s'était assise par terre, les bras autour des jambes, sa respiration s'était accélérée et était saccadée. Son corps était parcouru de tremblements et elle se balançait d'avant en arrière.
-Izzy, c'est moi Alice lui dis-je doucement.
Elle avait un regard hagard.
-Izzy, regarde moi, il faut que tu te calmes
Soudain elle fut prise de spasmes et j'eus juste le temps de lui mettre une boite à chaussures devant la bouche qu'elle se mit à vomir.
Là je paniquais franchement. Voir mon amie aussi mal, me terrifiait. Il me fallait de l'aide alors j'allais dans le salon chercher Jasper et Edward.
-Je n'arrive pas à la calmer, elle tremble et elle a vomi.
Avant que nous n'ayons pu bouger Edward avait déjà filé dans la chambre. Je partis à sa suite avec Jasper.
Edward était debout devant la porte du dressing et semblait hésiter à faire les deux mètres les séparant d'elle. Je ne pouvais voir son visage et il nous cachait la vue sur le dressing
-Bella, regarde moi lui dit-il
J'allais m'approcher quand la main de Jasper se posa sur mon épaule
-Laissez le faire me souffla-t-il à l'oreille.
-Bella, je ne peux pas rentrer... tu sais pourquoi chuchota Edward. Il faut que tu sortes de là.
D'où j'étais je ne pouvais pas voir mon amie, mais je ne l'entendais pas réagir. Soudain sans que je ne comprenne pourquoi, Edward retira son T-shirt et je retins un hoquet de surprise en apercevant l'arme accroché à sa ceinture.
-Regarde Bella, c'est bien moi.
Et là sans que je m'y attende, Izzy se précipita dans ses bras qu'il referma autour d'elle. Elle sanglotait dans son torse en disant.
-Tu es vivant, tu es vivant …
-Oui lui répondit-il et je t'ai retrouvé.
Je senti la main de Jasper me tirer en arrière.
-Laissons les, elle va mieux maintenant me dit-il.
Il referma la porte de la chambre sur eux.
J'étais totalement abasourdie par ce qu'il venait de se passer.
Premièrement je venais de rencontrer l'homme de ma vie.
Deuxièmement il était accompagné du Edward qui hantait les rêves de mon amie.
Troisièmement leurs retrouvailles s'étaient transformées en une crise de panique.
Quatrièmement elle avait vomi dans une paire de Fiorangelo à 400$.
Cinquièmement l'homme de ma vie était en train de faire quoi là …
Jasper était accroupi devant les plans étalés par terre et feuilletai un dossier posé à côté. Il avait le téléphone à la l'oreille.
-Siobhan envoie moi par mail tout ce que tu peux avoir sur Isabella Swan, il s'agit de Mary Bells, fait un regroupement.
- ...
-Je voudrais aussi que tu m'envoie le dossier d'Edward et que tu fasses également une recherche sur lui, sur son enfance et... je veux que cela reste entre toi et moi.
- ...
-Putain, je sais, c'est mon ami.
- ...
-Fais ce que je te dis c'est important.
- ...
-Merci
Il raccrocha
J'étais de nouveau atterré.
Sixièmement Jasper était l'ex homme de ma vie.
-Qu'est ce que c'était que ça lui hurlais-je dessus. Comment pouvez vous faire des recherches sur mon amie, de quel droit et d'abord qui êtes vous ?
Il jeta un coup d'œil à la porte de la chambre puis m'attrapa le bras.
-Suivez-moi
J'avais beau faire 1m55 et lui au moins 1m90 je me débattis de toutes mes forces et lui fit lâcher prise sur mon bras.
-Non non non lui dis-je, je ne vous suis nulle part.
Il souffla un coup
-Je vais vous expliquez mais allons dans mon appartement en face... s'il vous plait rajouta-t-il plus doucement
Alors il était réellement le voisin d'Izzy. Je jetais un coup d'œil à la porte de la chambre hésitant encore à suivre Jasper.
-Ne vous inquiétez pas, dit-il en suivant mon regard, il ne lui fera pas de mal. Je ne sais pas quel lien les unis mais je sais qu'elle est tout pour lui.
-Et il est tout pour elle murmurais-je
Finalement j'acceptais de le suivre chez lui. Son appartement était plus petit que celui d'Izzy, mais assez lumineux. La décoration était dépourvue de trace féminine et sobre. J'avais déjà repéré qu'il ne portait pas d'alliance. Il était donc célibataire...
« Rappelle toi le point numéro six » m'intimais-je mentalement
-Alors, j'attends des explications lui dis-je froidement.
-Asseyez-vous me dit il poliment.
Il ôta sa veste et mes yeux s'attardèrent sur l'arme qu'il avait sur lui. Il remarqua mon regard alors il me dit
-Je suis un agent du FBI.
-Et Edward ?
-Aussi.
-Pourquoi, le FBI enquête sur Izzy ?
-Nous n'enquêtons pas sur elle, mais son nom, enfin celui de Mary Bells est apparu dans l'enquête donc il faut que l'on sache quel lien elle a avec l'affaire.
J'ouvrais de grands yeux. Izzy impliquée dans une enquête du FBI c'était hallucinant.
-Jusqu'à présent nous ignorions sa véritable identité. Edward ignorait son nom également.
Jasper observait attentivement les réactions que j'avais face à ces révélations.
-Vous ne semblez pas surprise qu'Edward connaisse Bella !
Bella … Isabella... Bella...pour moi elle était Izzy mais ce surnom là lui allait si bien. Jasper attendait patiemment ma réponse. Il ne me brusquait pas ce qui était très loin des clichés que je me faisais des agents du FBI. Ses yeux bleus ressemblant à deux aigue-marine étaient doux.
-Pendant longtemps, elle a fait des cauchemars, et elle l'appelait sans cesse dans ses rêves murmurais-je comme si je dévoilais le plus terrible des secrets.
Le visage de Jasper était resté impassible.
-Alice, il faut que je vous pose des questions. C'est important, mais je veux vous dire que...
il sembla hésiter avant de poursuivre.
-Je pense que Bella est plus une victime, qu'un coupable, donc je pense que vous pouvez l'aider en me répondant.
Je sondais son regard, il semblait réellement sincère. Je hochais la tête pour lui dire oui.
-Pourquoi Mary Bells ? me demanda-t-il.
-Mary est son second prénom et Bells je suppose que cela vient de Bella... je ne l'ai jamais appelé Bella, ni personne de son entourage. Quand elle a créé sa société, elle s'est pris ce pseudonyme pour séparer sa vie personnelle et professionnel. Je sais que ça paraît étrange, mais elle y tenait vraiment.
Il acquiesça.
-Et cette société en quoi consiste-t-elle ?
-Elle aide d'autres boîtes à améliorer la sécurité de leur entreprise. Une sorte d'audit...
J'hésitais à poursuivre je ne voulais pas que Izzy, Bella... ait des ennuis a cause de moi.
-Que me cachez vous me dit-il doucement. Vous pouvez me faire confiance, je ne lui veux pas de mal.
-Ces méthodes sont particulières...
-C'est à dire ?
-Iz... Bella est un crac en informatique. Donc elle pirate les systèmes des sociétés pour leur signaler les failles. Puis je crois que pour la sécurité des bâtiments elle utilise un peu le même genre de méthode.
-Elle rentre par effractions dans les locaux de ses clients ?
-Oui murmurais-je.
-Ça explique les plans murmura-t-il pour lui même. Il me regarda de son regard perçant en replaçant une de ses boucles blonde derrière son oreille.
-Connaissez-vous Volturi Corporation ? reprit-il
-Non, dis-je en essayant de me rappeler si ce nom me disais quelque chose.
-Merci Alice dit-il d'une voix douce.
Quand il prononça mon prénom, je senti mon cœur s'emballer.
Septièmement je venais d'avoir un coup de foudre pour un bel agent du FBI, blond aux yeux bleus.

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