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Venez découvrir mon monde lemoné sur l'univers de Twilight.
Les personnages de Twilight appartiennent évidemment à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux.
Bonne lecture Colinelou


mercredi 2 février 2011

Maux 2 passe chapitre 3

Chapitre 3 
Jasper :
J'étais très inquiet pour mon ami, notre enquête n'avançait pas et je sentais qu'il était beaucoup trop impliqué dedans. Ce qui était au début qu'une simple enquête de trafic d'armes et de drogue semblait s'orienter vers autre chose pour lequel nous n'étions pas préparé. Depuis le début je savais que c'était du lourd, mon instinct ne se trompait jamais, mais au bout de cinq mois nous n'avions toujours pas la moindre petite preuve de quoi que ce soit. La petite frappe qui était notre indic avait disparu avant qu'il ne nous fournisse quoi que ce soit de concret. Je savais que les Volturi étaient impliqués mais je ne pouvais pas le prouver. Ensuite il y a eu une lueur d'espoir avec cette fille qui était apparue dans leurs fichiers en tant que consultante, c'était la première fois qu'ils faisaient appel à quelqu'un de l'extérieur. Il fallait absolument que nous puissions la contacter pour savoir si elle pouvait nous aider. Mais elle restait insaisissable et depuis qu'Edward l'avait croisée, il allait mal. J'avais rencontré Edward il y a trois ans à Quantico, j'avais 24 ans et lui a peine 20. Je me suis toujours demandé comment il avait obtenu la dérogation pour être admis aussi jeune, bien que ses capacités intellectuelles étaient exceptionnelles. Moi j'étais dans les Marines depuis déjà 6 ans lorsque j'ai intégré l'académie du FBI et mes excellents résultats me permirent de devenir chef de section assez vite. Edward est nettement plus doué que moi mais c'est un chien fou. Alors que moi j'avais été astreint à une discipline depuis mes dix-huit ans, lui avait du mal avec l'autorité mais sont intelligence lui avait permis de s'en sortir tout de même aux examens. Il avait réussi à cacher sa claustrophobie et j'étais persuadé qu'il avait également réussi à bluffer le détecteur de mensonge (NA : C'est un passage obligatoire pour devenir agent du FBI). Mais c'était un excellent élément et un ami dévoué. C'est pour cette raison que je me suis battue pour l'avoir dans mon équipe.
Quand ce matin, il m'avait avoué connaître cette fille, Bella, j'avais été blessé. Je pensais connaître tout de lui, je connaissais ses parents, son frère, sa belle-sœur. Il connaissait tout de mon enfance torturée, de la période où j'étais prêt à devenir un délinquant avant de m'enfuir de chez moi et de rentrer dans les marines. Je connaissais ses goûts musicaux, cinématographiques, la manière dont il prenait son café, le genre de fille qui lui plaisait en passant par son petit plat préféré et la réciproque était vrai.
Mais jamais il ne m'avait parlé de cette fille Bella.
Bella... Alice...
Alice était vraiment bouleversée par son amie que j'avais envie de la protéger tout comme j'avais envie de protéger Bella. Je n'avais jamais vu quelqu'un ressentir autant de douleur et celle d'Edward lui avait fait écho. Mon ami avait eu un accès de colère impressionnant, lui si maître de ses émotions habituellement.
J'essayais de mettre en ordre mes pensées.
Edward et Bella se connaissaient quand ils avaient 10 et 11 ans.
Bella faisait des cauchemars impliquant Edward.
Bella venait de faire une crise de panique signe d'un traumatisme
Edward était claustrophobe
Edward souffrait d'insomnies
-Oh putain m'exclamais-je
-Quoi ? me dit le petit bout de femme en face de moi.
Je n'étais sur de rien et je ne voulais surtout pas l'inquiéter. Mais si j'avais raison, comment avait-il pu tromper les expertises psychologique de Quantico ? Comment j'avais fais pour ne me rendre compte de rien.
« Comme il a trompé les détecteurs de mensonges crétin » pensais-je
-Rien, allons voir comment ça se passe en face lui dis-je afin d'éviter le sujet.
Lorsque nous rentrâmes dans l'appartement, celui-ci était silencieux. Alice se dirigea d'un pas décidé vers la chambre et je la suivie. Elle s'arrêta brusquement sur le pas de la porte et je lui rentrais dedans, la retenant pour qu'elle ne tombe pas. Je ressentis comme un vertige étrange, une sensation de me jeter dans le vide quand je croisais ses yeux lavande. Avec regret je me détachais de son regard pour reporter mon attention sur Edward et Bella.
Ils étaient tout les deux endormis sur le lit. Edward retenait Bella contre lui et elle avait la tête posée sur son torse. Ils semblaient si paisibles à ce moment là. Et devant nous on pouvait voir le lien inébranlable qui existait entre eux deux. Leurs tatouages étaient identiques.
Sans un mot j'attrapais la main d'Alice et l'entrainais avec moi dans la cuisine où sans nous concerter, nous nous mîmes à nettoyer les traces de ce qu'il s'était passé. Elle avait failli pleurer en jetant une paire de chaussures ce qui m'avait fait sourire. Cette fille avait des manières de petite princesse qui la rendait craquante. Ensuite comme il était déjà plus de quatorze heures, elle se proposa de nous faire un repas. Je la laissai un moment pour aller vérifier ma messagerie.
Siobhan m'avait envoyé le dossier de Bella.
Elle était née le 13 septembre 1988. Son père Charlie Swan était shérif de la ville de Forks dans l'état de Washington. Sa mère Renée Dwyer était institutrice. Ses parents avaient divorcés alors qu'elle avait deux ans et Bella et sa mère se sont installée à Phoenix en Arizona.
Bella avait disparu le 11 mars 1998 au alentours de 15h30 dans la cours de l'école. Il n'y avait pas de témoins, aucun enfant ou adulte présent dans la cours à ce moment là avait vu quoi que ce soit. Elle avait été retrouvée 6 ans plus tard dans l'Iowa, à une cinquantaine de kilomètre au sud de Sioux City. Elle était dans un réseau de pédophilie où elle avait subit abus sexuels et maltraitance. Ce qui avait été étonnant c'est qu'elle fut restée si longtemps sur le territoire américain car les enfants enlevés étaient envoyé en Europe. Aucun responsable de l'organisation avait été arrêté car la seule personne interpelée connaissant les détails de l'organisation, Stefan Nicolescu avait été tué avant d'avoir pu témoigner et ce malgré la protection mise en place.
Après avoir été libérée, elle est restée un an chez sa mère puis est allée vivre chez son père à Forks. Elle avait réussi a poursuivre une scolarité normale puis était allée à l'université à Seattle.
Le dossier d'Edward ne m'apprenait rien et Siobhan n'avait rien trouver sur son enfance.
Il fallait que j'ai des confirmations sur mes intuitions aussi j'appelais Siobhan.
-Siobhan c'est Jazz
-Tu as reçu mon paquet beau gosse ?
-Oui je voudrais que tu fasses une recherche pour moi
-Vas y je t'écoutes
-Tu peux me trouver le rapport concernant la mort de Stefan Nicolescu et je voudrais que tu cherches toutes les disparition de garçons entre 9 et 15 ans autours de Phoenix en 1998
-Donne moi cinq minutes.
-J'ai vingt cinq entrées me dit-elle au bout de quelques minutes
-Regarde ce que tu as autour du 11 mars.
-J'en ai une le 11 mars, Edward Anthony Masen, 11 ans.
Mes entrailles se tordirent dans mon ventre
-Oh mon dieu reprit-elle, il a été adopté de 28 novembre 1998, il s'appelle maintenant Edward Anthony Cullen.
-Envoie moi le dossier concernant son enlèvement et garde ça pour toi.
-Jazz
-Je t'en pris Siobhan ne dit rien à Liam
-Jazz... j'entendais que sa voix était tremblante
-C'est un ordre.
Il était très rare que je donne un ordre directe comme celui-ci mais il fallait absolument que je protège Edward.
-Bien chef.
-N'oublie pas le dossier de Nicolescu.
-C'est déjà parti.
-Siobhan...merci chuchotais-je.
J'ouvris le dossier d'Edward.
Il avait été enlevé le 11 mars vers 17h alors qu'il rentrait à pied de l'entrainement de base ball, comme pour Bella il n'y avait aucun témoin. Il a été libéré le 10 septembre 1998 lors d'un simple contrôle de police. Il était dans le coffre de la voiture. Les hommes qui le retenaient ont été abattus lors de l'interpellation. Il avait également subit des agressions sexuelles.
Je fermais les yeux pour contrôler le malaise qui me gagnait puis j'ouvris le dernier fichier
C'était le rapport d'autopsie de Stefan Nicolescu. Causes du décès : plaie en forme de V dans la jugulaire.
Siobhan m'avait également envoyé les dépositions de Bella et d'Edward. Je ne pouvais pas les lires c'est trop dur.
Le verre posé à côté de moi vola dans la pièce. J'avais l'habitude de voir ce genre de situation, c'était mon boulot. Ces rapports froids dénués de compassion, donnant des détails sordides. Mais là il s'agissait de mon ami. Il s'agissait de Bella, de l'amie d'Alice...
Il ne fallait pas qu'elle sache.
Je me recomposai un visage serein avant de la rejoindre.

Edward :
J'ouvris les yeux et pour la première fois depuis des années mon sommeil avait été dépourvu de rêves. Bella était dans mes bras et dormait paisiblement. Je me souviens que dès que nous le pouvions nous dormions ainsi l'un dans les bras de l'autre et on avait l'impression d'être plus fort, moins en danger. Ce n'était qu'une illusion mais c'est ainsi que nous arrivions à nous protéger.
J'observais la chambre de Bella, comme pour son salon il y avait peu de chose. Un lit, un chevet et une étagère remplis de livres, un cactus qui me rappelait Phoenix et des gants de boxe étaient posés sur le rayon du haut.
Je ne savais rien de ce qu'elle était maintenant. Juste quelques bribes de son enfance et une partie du pire.
Mes doigts glissèrent le long de son épaules jusqu'à son tatouage. Elle n'avait pas oublié. C'était notre secret quelque chose qui nous liait à jamais. J'avais fais le mien à ma sortie de Quantico comme pour sceller l'engagement que je faisais en prenant cette voix : retrouver Bella.
Je me souviens du jour où je lui avais donner le dessin, l'un de mes souvenir intacte non corrompu.
Je m'étais glissé dans le lit de Bella comme chaque nuit et aussitôt elle se serra dans mes bras.
-Ca va ? murmura-t-elle
Non ça n'allait pas mais je ne voulais pas ajouter ma douleur à la sienne alors comme à chaque fois je lui répondis oui. Elle faisait de même avec moi mais nous n'étions pas dupes.
-Bella...soufflais-je
-Quoi ?
-Tiens je voulais te donner ça lui dis-je en lui tendant le bout de papier plié en quatre.
Elle le regarda à la lueur de la lune.
-Qu'est ce que c'est ? dit-elle en faisant parcourir ses doigts le long des lignes tracées sur le papier.
-Un triskel...
Elle me regarda avec un air interrogatif.
-C'est quoi ?
-C'est un symbole celte. Ma mère en avait fait gravé un au dessus de la porte d'entrée. Elle m'a dit que ça représente le passé, le présent et l'avenir. Chez nous il y avait un E à chaque branche pour Élisabeth, Edward et Edward junior.
Ses doigts caressaient maintenant le B et le E entrelacés
-On sera toujours ensemble Bella lui murmurais-je
Elle me fit un petit sourire
-Je te promets de te protéger...
Elle avait mis son doigt sur ma bouche pour m'arrêter.
-On sera toujours ensemble... là dit-elle en plaçant son doigt sur mon cœur.
Trois jours plus tard nous étions séparés pour ce qui me sembla une éternité.
Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu que Bella était réveillée. Elle avait redressé la tête et me regardait
-Je t'ai réveillée lui chuchotais-je
-Non, j'ai assez dormi
Sa main caressa mon visage
-J'ai encore du mal à y croire me dit-elle en poursuivant l'inspection de mon visage avec ses mains.
-Je t'ai reconnu au Starbucks lui dis-je
-Moi aussi murmura-t-elle, mais j'ai eu peur
-Tu m'as tellement manquée
Elle replongea son visage contre mon torse en retenant un sanglot
-Pardonne moi... je t'ai abandonnée repris-je dans un murmure
Elle redressa sa tête vivement et plongea son regard dans le mien
-Ce n'est pas de ta faute … tu n'y es pour rien. Promets moi de ne jamais penser ça.
Les larmes me montaient aux yeux et pour ne pas qu'elle les voient je serrais Bella contre moi. J'avais vécu avec cette culpabilité pendant si longtemps...comment ne pouvait-elle pas m'en vouloir...
Un rire retenti dans la pièce d'à côté me sortant mes idées noires de la tête.
Bella releva la tête et me fis un petit sourire.
-Cela ne te dispense pas de me faire cette promesse.
-Je ne veux pas te promettre quelque chose que je ne suis pas certain de tenir, j'ai déjà failli a ma première promesse... aie.
Elle s'était redressée et m'avait envoyé un coup de poing dans l'épaule.
-Edward arrête m'intima-t-elle
Je lui fit mon sourire en coin, celui que je faisais pour faire craquer les filles ce qui la fit éclater de rire. C'était la première fois que je l'entendais rire et j'avais le sentiment de me sentir vivant.
La porte de la chambre s'ouvrit à la volée et Alice sauta sur le lit pour prendre Bella dans ses bras m'arrachant ainsi à son étreinte.
-Bella ! Tu m'as fais tellement peur...tu te rends compte que tu as vomi sur des chaussures à 400$ et je t'épargne le nom de la marque.
Bella rit contre l'épaule de son amie. Alice venait en une seule phrase de dédramatiser la situation mais on pouvait voir dans son comportement qu'elle était réellement inquiète pour Bella.
Bella me présenta à son amie qui me sauta dans les bras et me souffla à l'oreille
-merci de rendre Bella heureuse
-merci d'avoir pris soin d'elle lui soufflais-je sur le même ton.
Jasper était dans l'encadrement de la porte et souriait à la scène qui se déroulait devant lui, mais son sourire n'atteignait pas ses yeux.
Il savait … mon estomac se noua, j'étais angoissé et lorsque ses yeux croisèrent les miens je détournais le regard. J'avais honte de ce que j'étais.

Bella :
Lorsque je me suis réveillée, pour la première fois depuis une éternité, je me sentais reposée, sereine, entière...
J'avais passé cinq bonne minutes a regarder Edward avant qu'il ne s'en aperçoive. Il était un petit garçon très beau mais il était devenu un homme magnifique. Je me rendais compte en regardant ses traits bien dessinés que je ne connaissais pas. Par exemple cette petite cicatrice sur son front, si fine qu'elle se distinguait à peine, il ne l'avait pas à l'époque. Comment se l'était-il faite ? Je connaissais ses souvenirs d'enfance par cœur, mais douze ans de sa vie m'étais inconnue. Je me souviens lorsque nous étions tout les deux dans mon petit lit, serré l'un contre l'autre, nous nous murmurions nos souvenirs de familles, les plus joyeux, ceux qui nous permettaient d'oublier le temps de quelques heures nos souffrances quotidiennes. Puis lorsque j'ai été séparée de lui, j'ai continué, chaque nuit, à me les répéter comme une litanie, les siens, puis les miens, pour ne jamais oublier ceux que j'aimais.
Il m'avait laissé explorer son visage de mes mains et je m'étais attardée sur cette petite cicatrice. Tendrement j'avais caressé ses joues recouvert d'une petite barbe cuivré, c'était une sensation nouvelle pour moi cette tendresse. Au fil des années, j'avais fini par guérir mon corps des maltraitances subies, et j'acceptais les relations avec les hommes, sans jamais y mettre de sentiments, où la moindre trace d'une quelconque affection, je baisais tout simplement. Les gestes les plus tendres que j'avais eu avec un homme avait été une accolade avec mon père lorsque je suis partie vivre à Seattle. Avec Edward, cette caresse était naturelle, elle n'attendait rien en retour, elle était simplement emplie de douceur et de tendresse.
Il y avait tellement de choses dont nous devrions aborder le sujet, mais ni l'un ni l'autre n'étions prêt, je crois que nous voulions simplement savourer nos retrouvailles.
J'avais ri lorsqu'il avait eu cette petite mou adorable, j'avais l'impression de retrouver le petit garçon qui tentait de me protéger mais plus heureux. J'étais moi même heureuse et je me sentais bien.
Alice avait du m'entendre car elle déboula dans la chambre et me prit dans ses bras en m'arrachant de ceux d'Edward.
-Bella ! Tu m'as fais tellement peur...tu te rends compte que tu as vomi sur des chaussures à 400$ et je t'épargne le nom de la marque.
Je ne pu retenir un rire, je crois que maintenant rien ne pourra m'empêcher d'exprimer la joie que je ressentais.
-Tu m'as appelée Bella …
Elle rougit et me fis une petite moue
-Oui je trouve que cela te va tellement mieux... et puis je crois que c'est vraiment toi dit elle en regardant le tatouage d'Edward identique au mien.
J'attrapais la main d'Edward
-Alice, je te présente Edward, mon ami.
Et Alice la pétillante, lui sauta dans les bras avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille. Il lui sourit et lui répondit de la même manière. J'étais frustrée, mais heureuse que mes deux amis s'entendent.
Le grand blond qui était resté dans l'encadrement de la porte s'approcha de moi et me tendis la main.
-Vu que personne, ne veux me présenter, je vais le faire moi même. Je suis Jasper l'ami d'Edward et votre voisin.
Entre ma crise de panique et la joie d'avoir retrouvé Edward, je ne m'étais même pas demandée comment il était arrivé chez moi et tout s'expliquait.
-Enchantée Jasper lui dis-je en lui serrant la main.
-Bon c'est pas tout, mais il est super tard et le repas que j'ai préparé va refroidir annonça Lili.
En passant devant mes notes et plans étalés par terre je m'excusais pour le désordre. Je n'étais pas du genre désordonnée mais lorsque je travaillais j'avais besoin d'espace et c'est tout naturellement que j'envahissais le sol de mon salon.
-Ce n'est pas grave, me dit gentiment Jasper, d'ailleurs il faudra que nous en parlions dit-il en me montrant mes plans.
J'étais restée la bouche grande ouverte. Quoi ? Que ? Pourquoi ?... tout se bousculait dans ma tête, pourquoi Jasper, l'ami d'Edward, mon voisin, voulait parler de mon boulot. Avant que je ne puisse poser la question, Edward l'entraina à l'extérieur de l'appartement. Je me retournais vers Alice qui me regarda avec un petit air désolé et coupable.
-Tu peux m'expliquer ?
-Je sais pas, je comprends pas dit elle avec sa petite voix aiguë trahissant son embarras.
-Alice ne me ment pas !
Elle devint rouge comme une pivoine mais à ce moment là Jasper rentra dans l'appartement suivi par Edward qui fulminait.
-C'est hors de question dit-il à son ami.
-Ce n'est pas le moment Edward et de toute façon je ne te donne pas le choix lui dit Jasper sur un ton implacable.
Jasper continua son chemin vers nous comme si de rien n'était.
-Je ne te laisserais pas impliquer Bella là dedans cria Edward dans son dos.
Le regard de Jasper devint glacial, il se retourna vivement vers Edward.
-Le problème c'est que c'est trop tard, elle y est déjà dit-il en désignant mes papiers au sol.
Un silence pesant s'installa dans la pièce
Mon cerveau était prêt à exploser, il me fallait des réponses maintenant.
-Je crois que vous allez me devoir des explications dis-je haut et fort en direction des deux hommes.

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