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Venez découvrir mon monde lemoné sur l'univers de Twilight.
Les personnages de Twilight appartiennent évidemment à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux.
Bonne lecture Colinelou


mercredi 16 février 2011

Maux 2 passe chapitre 6

Chapitre 6
Bella :
Je sortais de la petite cabine, d'où je venais de me changer. Je me sentais ridicule avec son short et son débardeur trois fois trop grand pour moi. J'avais fais un nœud au niveau de ma taille pour ne pas être entravée dans mes mouvements et même en le resserrant au maximum, le short tombait juste en dessous des genoux.
J'avançai dans le vestiaire en m'approchant d'Edward, il était assis à califourchon sur un banc et m'attendait en roulant des bandages. Il s'était également changé et ne portait qu'un short, mes yeux se rivèrent sur son corps magnifique. Il était très musclé, pas une musculature exagérée comme un bodybuilder, mais chaque muscle se dessinait sous sa peau de marbre. Je me revoyais l'embrasser, le caresser, j'avais eu envie de lui, j'avais envie de lui encore. Je sentais son odeur sur moi, ses vêtements étaient imprégnés de lui, mais je ne pouvais pas l'avoir. Je ne savais pas où j'en étais, je ne m'étais jamais sentie aussi bien que lorsqu'il me prenait dans ses bras.
Il releva la tête vers moi et son regard brilla en me détaillant. Je me mordillais la lèvre avec angoisse, nous n'avions pas reparlé de ce qu'il s'était passé dans la ruelle, nos échanges s'étant limités à des choses pratiques comme lorsqu'il m'avait donné une de ses tenues qui était rangée dans un casier du vestiaire.
-Viens là me dit-il
Je m'installai sur le banc juste en face de lui et il pris ma main pour commencer à la bander
-Est-ce que c'est bien nécessaire ?
-Je ne voudrais pas que tu te blesses.
Avec soin il banda chacune de mes mains faisant attention que les bandes ne soient pas trop serrées et que je puisse plier mes articulations. Je ne quittais pas des yeux ses mains prenant soin des miennes. Il pris une paire de gants et commença à me les enfiler.
-C'est une paire à ma belle sœur, Rosalie, ils devraient t'aller, par contre je n'ai rien pour les chaussures, tu devras rester pieds nus.
-Ta belle sœur boxe ?
-Ouais et elle répare même des voitures, un vrai mec rigola-t-il.
-Tu viens souvent ici ?
-Assez, ça m'aide à extérioriser quand la pression est trop forte.
Il me fixa un instant.
-Et toi ? J'ai vu un paire de gant dans ta chambre.
-Mon père avait installé un sac dans notre garage.
Je repensais à toutes ces nuits où j'avais frappé sur ce sac jusqu'à l'épuisement pour me vider l'esprit et tenter d'oublier ce qui était inoubliable.
-Tu as raison ça aide éludais-je.
Sa main s'approcha de mon visage, et mon cœur se mit à battre à cent à l'heure, puis elle retomba avant d'avoir atteint sa destination. Je voyais dans ses yeux le conflit intérieur qui l'habitait, et à cet instant j'aurai aimé lire dans ses pensées.
-Allez, allons massacrer quelques sacs me dit-il avec un clin d'œil.
Il attrapa ma main et m'entraîna dans la salle de boxe. La salle était grande, il y avait au centre quatre rings sur lesquels se déroulaient des sparing. Tout autour il y avait différents ateliers comme les sacs de frappe, des miroirs, des bancs de musculation. Il était tard, mais il y avait encore une dizaine de personnes qui s'entraînaient, la pièce sentait la sueur et la testostérone à plein nez.
-Il faut que j'aille voir le boss dit-il en me désignant une sorte de bureau sur une mezzanine. Je n'en ai pas pour longtemps, ça va aller ?
Je lui fit signe que oui, il lâcha ma main et avant de s'éloigner il me glissa à l'oreille.
-Tu sais que tu es sexy avec mon nom dans le dos.
Je n'eus pas le temps de répliquer qu'il s'en allait déjà en rigolant. J'avais la nette impression qu'il avait voulu marquer son territoire auprès des autres hommes présents en me donnant un de ses maillots d'université marqué à son nom.
Je reportais mon attention sur le combat se déroulant sur le ring le plus proche. Mon père m'avait appris un minimum de techniques pour éviter que je me blesse sur les sacs, mais je n'avais jamais assisté à un match. Je voyais nettement que les adversaires retenaient leurs coups, ils enchaînaient les techniques de frappes avec précision. Je jetais un coup d'œil au bureau et Edward semblait en pleine conversation avec un grand type brun, très musclé.
-Cullen est un idiot de laisser une belle plante comme vous toute seule.
Je sursautais et me retournais vers celui qui venait de me parler. C'était un blondinet avec un visage poupin qui m'apparut tout de suite antipathique. Je le toisais de haut en bas, il n'était pas très grand et un peu bedonnant. Il bombait le torse, essayant de me faire bonne impression. Encore un sale macho.
-Peut être parce qu'il sait qu'il n'a aucun soucis à se faire lui dis-je d'un ton que je voulais méprisant.
-Tu sais ma poulette, je pourrais t'apprendre des trucs dont Cullen ne connait même pas l'existence dit-il en collant son corps mou contre le mien.
Ce type me donnait envie de gerber, la colère montaient en moi.
-Ca m'étonnerais
-Je pourrais te baiser toute la nuit, tu sais. Je baiserais ta jolie bouche, ta chatte et ton cul me susurra-t-il à l'oreille
Je bouillonnais de rage, Edward avait raison, j'avais besoin de frapper mais pas sur des sacs et se connard arrogant ferait très bien l'affaire.
-Tu sais euhh
-Mike Newton et toi c'est quoi ton p'tit nom ?
-Eh bien Mike Newton dis-je en minaudant que dirais-tu d'un petit pari toi et moi.
Ma main glissa sur sa poitrine et je le vis déglutir lorsqu'elle descendit plus bas.
-Pourquoi pas dit-il en souriant alors que ma main atteignait la petite bosse de son short.
-Un match toi et moi, si tu gagnes je passe la nuit avec toi.
-Chérie, je suis tout à toi,
-Le match d'abord
-Je ne voudrais pas te faire mal
-Ne t'inquiète pas pour moi.
Les gars qui s'entrainaient juste à côté descendirent du ring et je grimpai aussitôt dessus. Je n'étais pas échauffée mais la rage qui courait dans mes veines valait tout échauffement.
Mike me suivit et les gars qui étaient dans les parages s'installèrent tout autour du ring pour regarder le spectacle.
-Chérie, ne t'inquiète pas je vais retenir mes co...
Il n'eut pas le temps de finir que mon poing atteignait déjà son visage. L'adrénaline décuplait mes forces, mes coup s'enchainaient sans qu'il n'ait le temps de riposter.
Je frappais, frappais et plus je frappais plus ma colère enflait...
Emmett :
J'étais plongé dans la paperasse du club. Voilà un an que je l'avais ouvert et mon comptable ne me lâchait pas pour le bilan annuel. J'étais heureux, l'affaire marchait bien, la clientèle augmentait et c'était certainement dû au fait que j'ouvrais très tard le vendredi et samedi soir. Même si ça m'obligeait à passer mes soirée loin de ma Rosie. J'espérais pouvoir bientôt embaucher quelqu'un ce qui me permettrait de me libérer certains soirs, surtout que Rosalie allait bientôt accoucher. Dans un mois je serais papa. Papa. Mon bébé à moi et à ma Rosie... j'espère que nous aurons une petite Rosalie aussi belle que sa maman, je suis persuadé que j'aurais une petite princesse.
Je fus interrompu dans mes pensée par un coup donné sur la porte, et la tête d'Edward apparu dans l'encadrement
-Salut Emmett !
-Hey frérot, quel plaisir de te voir.
-Moi aussi Em, toujours un plaisir de te voir.
Je me levais et pris mon petit frère dans mes bras pour une accolade virile, après tout on était des mecs. Edward n'était pas vraiment mon frère, mais mon cousin. Lorsque ses parents sont décédés, il est venu vivre avec nous. A l'époque j'avais douze ans et lui dix, et je l'ai assez mal pris, je lui ai fais la vie dure et je le regrette vraiment mais il ne m'en a jamais tenu rigueur. Puis il y a eu l'enlèvement... et c'est là que j'ai compris que je le considérais comme mon petit frère et je me suis jurer que si on le retrouvait que je le protègerais toute ma vie.
-T'es en tenu ? Besoin de te défouler ?
-Oui mais je ne suis pas venu seul.
Je levais un sourcil, une première ! Je jetais un coup d'œil par la fenêtre donnant sur la salle et je vis une petite brunette, assez mignonne même si moi je préférais les blondes comme ma Rosie, près du ring en train de regarder le sparing.
-Ca s'arrange pas mon vieux, tu ramènes des filles dans les salles de boxe, c'est pas comme ça que tu vas les mettre dans ton pieu.
-Je te signale que c'est ce que tu as fais avec Rosalie.
-Mouais c'est pas faux, mais avoue que ma Rose elle en a dans le ventre et les biceps.
-C'est différent, nous sommes juste amis.
-Juste amis ? Tu l'as connu comment cette juste amie ? Je te connais petit frère, tu n'as pas d'amis a part Jazz.
Il passa nerveusement ses mains dans les cheveux.
-Je... c'est... B...
A ce moment des acclamations se firent entendre dans la grande salle. Je regardais par la fenêtre et je vis cette fille envoyer un crochet magistral à Newton.
-Oh la vache !
-Merde dit Edward en fonçant dans la salle.
Je le suivis et observait la brunette, elle boxait en continu sans se fatiguer, enchaînait, crochet, uppercut, bolo-punch sans arrêt. Newton n'avait même pas le temps de réagir. Je voyais bien qu'elle n'avait pas vraiment de technique et que chaque coup était instinctif, avec un minimum d'entraînement elle pourrait être très douée. Newton se faisait tartiner et à chaque coup elle lui hurlait dessus qu'il n'était qu'un connard et que si il traitait encore une fois les femmes comme ça elle allait le castrer.
Une vraie tigresse cette fille, note à moi même ne pas l'énerver. Par contre Newton avait ce qu'il mérite, je savais qu'il harcelait les clientes féminine mais je n'avais jamais eu de preuve pour pouvoir l'exclure de ma salle. Finalement la leçon qu'il venait de prendre était une excellente punition.
Edward avait grimpé sur le ring et ceintura son amie
-Arrête Bella tu vas le tuer.
Newton s'effondra au sol, mais je ne retenais qu'un mot Bella.
C'était comme si j'avais reçu un coup de poing dans le ventre.
Pour moi Bella était un fantôme qui hantait mon petit frère. Lorsqu'il avait été retrouvé, il avait insisté pendant des mois pour que l'on retrouve Bella, mais malgré son insistance, personne n'avait réussi à trouver ses agresseurs ni cette Bella. Puis un jour il cessa d'en parler, nous avions finalement cru qu'en fait elle n'existait pas, une sorte d'amie imaginaire... Et là elle était là devant moi.
Bella !
Elle continuait de vociférer sur Newton et je voyais bien qu'Edward avait du mal à la maîtriser.
Je sortis de mon hébétude et réagit enfin.
-Virez moi ce clown de là dis-je à ses potes d'une grosse voix, et je ne veux plus le voir ici et c'est valable pour vous deux.
Bon voilà je venais de perdre trois clients mais j'étais heureux de ne plus avoir cette racaille chez moi.
Eric et Tyler attrapèrent Newton et l'embarquèrent dans les vestiaires. Bella l'avait salement amoché.
Je me retournais vers mon frère et Elle.
Elle tremblait de colère. Edward la relâcha brusquement et se dirigea dans le coin opposé du ring. Il attrapa les pâtes d'ours qui étaient posé dans un coin et je me demandais bien ce qu'il allait faire. Tous les mecs présents continuaient de les observer.
-C'est pas contre lui que tu es en colère Bella, alors bâts toi contre quelqu'un de ta taille lui dit-il d'une voix blanche.
Elle lui lança un regard noir, qu'il lui rendit et j'avais la sensation qu'ils communiquaient silencieusement.
-Six ans ! Six putain de longues années Edward ! cria-t-elle.
Elle frappa de toute ses forces mais mon frère encaissa le coup.
-Sais-tu ce que cela fais de se lever chaque matin en se disant est-ce que je vais survivre à cette journée ?
Elle frappait toujours et de plus en plus fort.
-Se demander, que vont-ils inventer de nouveau pour me faire souffrir encore et toujours plus ?.
Edward vacilla sous le dernier coup.
-Penser à chaque instant à son ami que l'on croit mort finit-elle en larmes et en tombant à genoux.
Je fixai mon frère, à l'époque on m'avait caché ce qu'avait subit Edward, me jugeant trop jeune, on voulait sans doute me préserver, mais je n'étais pas que ce gros idiot faisant toujours de mauvaises blagues, j'avais deviné. J'avais été en colère contre mes parents qui me prenaient pour un bébé, mais lui n'était-il pas trop jeune pour avoir vécu ses horreurs. Tout ceci était resté des non-dit, nous n'en avions jamais parlé réellement et là l'entendre Elle le dire à haute voix... je le prenais en pleine face. Ce qu'elle avait vécu, mon frère l'avait vécu...
Le regard d'Edward croisa le mien, et je reconnaissais cet air sur son visage. Il culpabilisait ! Il se fustigeait ! Comme moi, je m'en voulais de ne pas l'avoir cru, comment avais-je pu faire ça à mon petit frère.
Je regardais autour de moi, je devais le préserver, les préserver de tous ces regards sur eux.
-Le spectacle est terminé, on ferme criais-je à la cantonade. Puis en me tournant vers mon frère, Edward emmène là dans mon bureau.
Il la pris dans ses bras et je lui maintins les cordes pour qu'il puisse sortir du ring.
Les gars ne se firent pas prier pour disparaître et une fois les portes fermées je pris un peu de glace et rejoignis mon frère et Bella dans le bureau.
Ils étaient sur le canapé, Bella sur les genoux d'Edward, elle pleurait contre le torse de mon frère et lui, lui caressait les cheveux. Ils semblaient dans leur bulle, et je me sentais de trop mais il fallait que je vérifie les mains de Bella, car elle avait frapper vraiment fort.
Je m'assis en face d'eux et attrapa une main de Bella pour lui enlever son gant.
-Je suis fier de toi petit scarabée, grâce à toi je me suis enfin débarrassé de Newton et il a pris une sacré correction lui dis-je.
Elle releva la tête vers moi et me fis un petit sourire
Une fois le gant enlevé je commençais à défaire la bande doucement, il y avait quelques bleus preuve qu'elle n'y était pas allée de main morte.
-Bella, je te présente Emmett mon grand frère lui dit Edward. N'ai pas peur de lui, il dit des âneries plus vite que son ombre.
-Ne l'écoute pas petit scarabée, il est juste jaloux de mon extraordinaire talent.
Je regardais sa main, elle n'avait rien de cassé.
-Je suis désolée souffla-t-elle
-Pourquoi ?
Je lui mis de la glace sur sa main et m'attaquais à l'autre gant.
-Tu as perdu des clients à cause de moi
-Eh bien moi je suis pas désolé, tu m'as surtout enlevé une sacrée épine du pied. Mais rends moi un service s'il te plait.
Elle releva les yeux vers moi avec un air interrogateur
-Laisse moi te donner des cours de boxes pour éviter que tu te blesses de nouveau la prochaine fois que tu veux refaire le portrait d'un abruti.
Elle rigola à travers ses larmes
-Pourquoi fais-tu ça me demanda-t-elle
Je jetais un coup d'œil à mon frère, je ne l'avais jamais vu avoir autant d'attention pour quelqu'un d'autre que notre famille.
-Parce que tu comptes beaucoup pour mon petit frère, petit scarabée, donc tu comptes beaucoup pour moi.
Ses larmes redoublèrent et je me sentais comme un gros idiot qui avait fais pleurer une fille.
Je lançais un appel à l'aide muet à mon frère, je détestais faire du mal à quelqu'un et de voir la détresse du petit scarabée me rendait malheureux.
-Merci Em, me dit mon frère
La sonnerie de mon portable, m'empêcha de lui répondre, c'était ma Rosie.
-Bébé, tout va bien, tu as des contractions ?
Elle m'appelait rarement à cette heure et tout de suite je paniquais
-Non, chéri, tout va bien, c'est juste que je m'ennuyais et que j'en ai marre d'être coincée dans ce lit, je voulais entendre le son de ta voix.
-Oh, j'ai fermé plus tôt je vais bientôt rentrer..
-Il y a eu un soucis ?
-Non t'inquiète pas, je voulais juste passer un moment avec toi
-Alors je t'attends, je t'aime mon nounours
-Oui moi aussi bébé, à tout de suite.
Je raccrochais avec un petit soupir, j'étais partagé, je mourrais d'envie de rejoindre ma Rose, mais ça m'embêtais de laisser Edward et Bella tout seuls.
-Va la rejoindre, elle a plus besoin de toi que nous
-Tu es certain ?
-Em va prendre soin de ta femme je m'occupe de Bella.
-Ok, tu sais ou sont les clés, tu fermeras en partant.
-Em, ne dit rien à Carlisle et Esmée.
Je lui fis un signe de tête et partis rejoindre ma Rosie en me disant que j'avais passé une étrange soirée. Je venais de rencontrer un petit bout de femme qui allait bouleverser nos existences.
Edward :
Voilà près d'une demi-heure, que mon frère était parti, les larmes de Bella avaient fini par se tarir. Je sentais son souffle chaud contre ma peau, il était calme, reposant, à l'inverse des pensées qui bouleversaient mon esprit. Secrètement j'avais nourri l'espoir qu'elle avait été sorti de cet enfer peu de temps après moi. Six ans ! Pendant six années ma belle avait souffert, des tortures que j'imaginais trop bien. Mes mains se perdaient dans ses cheveux dans une légère caresse. J'avais si mal, je m'étais menti en voulant ignorer ce qu'elle avait subi, mes plaies à moi étaient cicatrisées grâce à des années de thérapie et l'amour inconditionnelle de ma famille. J'ai traversé la honte, la culpabilité, la rage, la haine, le dégoût. La mort s'est trouvé sur mon chemin mais heureusement, elle n'a pas voulu de moi. Tous ces sentiments font partie de la guérison. Mais elle ! Ses blessures étaient si profondes … Ce qu'il s'était passé ce soir, était-ce moi qui l'avait provoqué ? Ma présence lui faisait plus de mal que de bien. Je devrais m'éloigner d'elle pour son bien, pour qu'elle puisse retrouver un équilibre, loin de moi. Mon cœur se serra à cette pensée. En serais-je capable ? J'avais tellement besoin d'elle, elle était mon équilibre, ma raison de vivre, celle qui m'avait permi de ne pas perdre pied, de ne pas franchir la ligne du cycle de la destruction. J'avais déjà fais un pas de l'autre côté, il y a quelques années, mais mon frère est arrivé au moment où la lame de rasoir allait s'enfoncer dans mon bras. Non ! Je ne pouvais vraiment plus m'éloigner d'elle, tout mon corps, ma raison la réclamait. Inconsciemment je resserrais mon étreinte, j'aurai aimé pouvoir l'emmener sur une île déserte, elle et moi, pour la garder pour toujours dans mes bras comme en ce moment.
Alors que je pensais Bella endormie, je sentis ses lèvres sur ma peau, un courant électrique parcouru mon épiderme, elle laissait une traînée brulante sur ma peau à chaque endroit on se posait ses lèvres. Mon corps réagit aussitôt et quand ses lèvres se posèrent sur les miennes, ma raison me quitta et je répondis à son baiser.
Nos langues bataillaient, toute la tension de cette soirée se faisait ressentir dans chacun de nos gestes. Bella se retrouva à califourchon sur moi et ses mains s'agrippèrent à mon cou pour me rapprocher encore plus près d'elle.
-Bella ! lui dis-je à bout de souffle lorsque nos bouches se séparèrent, le sexe n'est pas une solution à ta colère.
Je ne voulais pas qu'elle puisse regretter par la suite, qu'elle me déteste d'avoir abuser de la situation, même si ma frustration était à son comble. Mais son amitié était tellement plus importante.
Elle encra ses prunelles dans les miennes et je senti ma détermination vaciller alors que je me perdais dans son regard.
-Je n'ai pas besoin de sexe, Edward, j'ai besoin de toi.
Ces mots eurent raison de mes derniers zestes de lucidité et je fondis à nouveau sur ses magnifiques lèvres.
J'attrapais sont T-shirt, mon T-shirt, et elle leva les bras pour que je puisse lui enlever. Il vola à travers la pièce et mes mains caressèrent sa poitrine masquée par la dentelle de son sous-vêtement. Elle passa ses mains dans son dos pour dégrafer son soutien gorge et lentement elle fit glisser les bretelles le long de ses bras. Je brulais d'envie de le lui arracher, mais je savais que ce soir c'était elle qui devait mener la danse, elle qui devait avoir le contrôle...
Trop lentement à mon goût, elle fini par dévoiler ses magnifiques seins. Je me retenais de ne pas lui sauter dessus et la prendre comme un sauvage, alors ma main s'approcha de son visage pour caresser sa joue.
-Tu es si belle lui soufflais-je d'une voix rauque trahissant mon désir pour elle.
Ses mains glissèrent le long de mon torse en une légère caresse, Ses lèvres déposèrent une multitude de baiser sur mes pectoraux traçant une ligne qui descendait toujours plus bas. Un grognement sorti de ma gorge devant le milliers de sensations divines qui parcouraient mon corps et convergeaient toutes vers mon sexe gonflé de désir pour elle.
Les mains de ma belle attrapèrent l'élastique de mon short et je soulevais les fesses pour qu'elle puisse me l'ôter. Mon caleçon avait suivi le même chemin. Ma belle regarda mon sexe dressé pour elle avec gourmandise et avant que je n'ai eu le temps de faire le moindre geste, ses lèvres se refermèrent autour de mon membre. La sensation était grisante, ses lèvres si douces me procuraient mille délices et je ne pu retenir des grognements de plaisir. Mais d'horribles images s'insinuait dans mon esprit comme un poison, pervertissant cet instant qui aurait du être merveilleux. Je voyais ma Bella obligée de faire des fellations à ces pervers .
-Bella arrête lui dis-je
Elle du sentir la détresse dans ma voix car elle se redressa et me glissa à l'oreille
-Je ne fais rien que je n'ai envie de faire.
Sa langue s'enroula de nouveau autour de mon sexe et doucement, elle m'entraîna dans les profondeurs du plaisir. Elle suçait lentement mon sexe me mettant à la torture, j'en voulais plus, j'avais totalement oublié les images morbides, mes instincts avaient pris le pas sur ma raison. Oh seigneur ! Que c'était bon... Ma respiration devint erratique alors que ma belle accélérait le mouvement.
-Bella, non, je vais...oui oui ahhhhhhhh...
Je venais d'atteindre le septième ciel. Ma belle me regardait avec un air satisfait sur le visage, et je me jetais sur ses lèvres. Je l'allongeais sur le divan, pendant que ma bouche partait à l'exploration de son corps. Aussi lentement qu'elle tout à l'heure, je savourais la saveur sucré de sa peau, descendant toujours plus bas. Ma langue s'enroula autour de son téton dressé et Bella gémit devant ma douce torture. Mes mains continuaient leur progression le long de son ventre, appréciant la douceur de sa peau. Je défis le cordon de son short et lui retirai rapidement, son joli petit shorty pris le même chemin puis je remontais mes mains le long de ses divines jambes tout en y déposant des baisers mouillés, je remontais ainsi jusqu'à ses seins en évitant sa féminité. Elle grogna d'impatience.
-Edward ! J'ai besoin de toi
-Serais-tu impatiente ma belle ? lui dis-je alors que mes doigts caressaient sa fente humide. Elle se cambra en gémissant lorsque mes doigts pénétrèrent son intimité. Je voulais la mener au plaisir comme elle l'avait fait pour moi, ma langue rejoint mes doigts et très vite ma belle se perdit dans les méandres du plaisirs. Elle était tellement belle dans la jouissance.
-Edward qu'est ce que tu attends, fais moi l'amour me dit-elle les yeux brillants de désir
Je lui fis mon sourire en coin qui s'effaça aussitôt quand je me rendit compte d'un truc.
-Bella j'ai pas de préservatif
Elle se redressa d'un coup.
-Merde
-Attends je regarde dans le bureau de mon frère.
J'ouvrais les tiroirs en cherchant le précieux sésame, mais rien, un tas de cochonnerie oui, comme cet espèce de jouet en forme de pénis qui saute quand on tourne la manivelle, des bonbons en tout genre. Je ne savais pas mon frère accro au Jelly Belly, a mon avis Rose n'était pas au courant, je notais l'information dans un coin de ma tête pour avoir un moyen de pression au cas où.
Bella m'avais rejointe et regardais dans les étagères derrière nous.
-Hey regarde ça dit-elle en me lançant un colis qui ne semblait pas ouvert.
Il venait de la compagnie Church & Dwight Co.
Avec un sourire j'installais le paquet sur le bureau et pris un cutter pour l'ouvrir.
-Mais qu'est ce que c'est que ça dit Bella en sortant des poignées de préservatifs du paquet.
-Des préservatifs lui dis-je avec un clin d'œil
-Oui mais qu'est ce que ton frère fait avec une quantité pareille ? Il tiens un bordel où quoi ?
Sur la facture ils annonçaient 1000 préservatifs mais connaissant mon frère il allait sans doute en faire des guirlandes.
-Je sais pas ce que mon frère en fait mais je sais ce que nous nous allons en faire dis-je à ma belle.
Elle me fit un sourire coquin et m'arracha le préservatif des mains puis me repoussa jusqu'au canapé.
Elle déchira l'emballage avec empressement et l'enfila sur mon sexe qui n'avait même pas faibli pendant cette interlude, et lentement s'empala sur moi. Je fermais les yeux sous la sensation divine de la sentir autour de moi. Je gémissais de concert avec ma belle sous l'extase.
-Edward regarde moi murmura-t-elle d'une voix rauque.
J'obéis à son ordre alors qu'elle se mit à se mouvoir en douceur, chacun de ses mouvements m'emportait encore plus loin dans le plaisir. Je voulais la toucher, mais elle avait entrelacé nos doigts, prenant entièrement le contrôle. Elle se déhanchait sur moi, faisant de long va et vient sur ma verge nous menant toujours plus proche de l'orgasme. Soudain elle relâcha mes mains et se cambra, laissant retomber sa tête en arrière en gémissant mon prénom et, je la suivie aussitôt dans l'orgasme en donnant un dernier coup de rein.
Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi vivant. Bella, se blottit dans mes bras, et j'aurai voulu rester ainsi pendant des heures, juste sentir son souffle chaud sur ma peau, son odeur qui m'obsédait, malheureusement il fallait que je me débarrasse de ce foutu préservatif. A regret je m'éloignais d'elle brisant ainsi la bulle dans laquelle nous nous étions enfermés.
Allait-elle regretter ce qui venait de se passer ? Allait-elle me rejeter ? Avec appréhension je me retournais vers elle, j'avais peur de ce que j'allais lire dans ses yeux. Et si nous avions fait une grosse bêtise et que notre amitié soit détruite...
Elle me tournait le dos, j'avais vue sur son magnifique postérieur. Je m'approchais d'elle et me plaquais contre son dos. Elle gémit lorsque je me mis à mordiller le lobe de son oreille. Je n'étais toujours pas rassasié d'elle. Ma langue descendit le long de son cou et j'écartais ses long cheveux pour un meilleur accès.
Et c'est là que je les vis.
Son dos était zébré par trois longues cicatrices.
-Bella soufflais-je en laissant courir mes doigts le long des marques laissées par ses bourreaux.
Je la sentie se tendre dans mes bras et moi j'avais envie de hurler. Si j'avais insisté à l'époque pour qu'on la retrouve, elle n'aurait pas subi ses tortures. J'allais retrouver ses salopards et leur faire payer. Oh oui ils allaient payer.
-Est ce que cela change quelque chose pour toi me dit-elle d'une voix blanche.
-Bien sur que non dis-je en resserrant mon étreinte, je.. c'est de ma faute .
Elle se dégagea de mes bras pour me faire face, et posa ses mains sur mon visage pour me forcer à la regarder.
-Est-ce toi qui tenait le fouet ? Non ! Tu n'es responsable de rien.
Elle ne comprenait pas que je me sentirais toujours coupable, depuis le jour où j'avais cesser de parler d'elle à ma famille, d'insister pour qu'on la retrouve.
-Je voudrais tellement les tuer pour tout le mal qu'ils t'ont fait lui murmurais-je en la serrant dans mes bras.
-Je veux oublier le passé, je veux juste me consacrer à l'avenir, je viens juste de te retrouver, je n'ai pas envie de te perdre.
-Tu ne me perdras pas, j'ai trop besoin de toi lui dis-je en déposant mes lèvres sur les siennes.

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