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Venez découvrir mon monde lemoné sur l'univers de Twilight.
Les personnages de Twilight appartiennent évidemment à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux.
Bonne lecture Colinelou


mardi 1 mars 2011

Maux 2 passe chapitre 8

Chapitre 8
Bella :
Parfois, on se demande pourquoi le destin s'acharne sur nous comme cela. Je venais tout juste de trouver un équilibre dans ma vie et en une fraction de seconde, le temps que met une balle à atteindre son objectif, tout est réduit à néant.
Quelques jours plus tôt :
J'étais toujours dans ma bulle, quand Jasper nous rappela la réalité. J'avais un contrat à honorer et j'avais promis de les aider dans leur enquête. Une nouvelle visite des locaux de Volturi Corp était donc prévue pour le lendemain soir et cette fois-ci, Edward m'accompagnera et Jasper nous fournira tout le soutien matériel que l'on pouvait avoir besoin.
Nous venions de passer l'après-midi à mettre en place l'opération. Atteindre le bureau de Démétri Volturi sans se faire remarquer des caméras et autres systèmes de sécurité puis entrer dans le réseau informatique parallèle de la société, n'allait pas être facile d'autant que je ne savais combien de caméras n'étaient pas répertoriées dans le système de sécurité principal.
J'avais repris en public mon attitude fermée et je remarquais qu'Edward en faisait de même. J'avais tellement baissé ma garde ces dernières semaines, ma carapace était fissurée et pour la première fois depuis tant d'années j'avais laissé apparaître la vraie moi, cette fille blessée, fragile que je détestais. Mais la présence d'Edward auprès de moi était comme un baume qui soignait mes blessures les plus profondes.
Après plusieurs heures dans les locaux du FBI, Jasper nous libéra. J'étais toujours sous la "surveillance" d'Edward, mais ça ne me dérangeait plus trop. Nous étions passé chez lui pour qu'il puisse prendre des vêtements propres. C'était la première fois que je venais dans son appartement.
-ça fait longtemps que tu vis ici ?
-Humm, quelques années, pourquoi ?
-C'est juste... si impersonnel.
Je tournais dans la pièce, les murs étaient blanc, les meubles semblaient flambant neuf, une bibliothèque dans un coin était désespérément vide. La cuisine était immaculée et j'imaginais le frigidaire vide. Aucun tableau, aucune photo. Il ressemblait à un appartement témoin.
Edward se frottait la nuque d'une main et jetait un coup d'œil à son intérieur comme si il le voyait pour la première fois.
-Ouais je suis pas souvent chez moi, c'est juste pour dormir.
-Mais que faisais-tu lorsque tu ne travaillais pas.
-Je te cherchais me dit-il comme une évidence.
Je me tournais vivement vers lui
-Tu me recherchais ?
Il passa un bras autour de ma taille pour me rapprocher de lui, mon corps s'électrisa aussitôt. Il glissa sa main libre sur ma joue.
-Il ne s'est pas passé un seul jour sans que je ne pense à toi chuchota-t-il. Je savais que je te retrouverais et j'y ai consacré tout mon temps.
Ma gorge se serra a cet aveu. Alors que je n'avais fait que survivre durant toutes ces années, Edward avait vécu pour deux.
-Je ne te mérite pas soufflais-je l'émotion rendant ma voix rauque.
Il me serra contre lui et je cachais mon visage contre son torse, respirant son odeur, son parfum essayant d'oublier le bourdonnement dans ma tête. Je me sentais si vulnérable et en même temps tellement bien dans ses bras. Je me posais mille questions, pourquoi mon cœur battait plus vite dans les bras d'Edward, pourquoi je me sentais si euphorique, pourquoi avais-je ce sourire niais collé au visage, pourquoi avais-je l'impression de ne plus être capable de raisonner en sa présence, pourquoi je me sentais si heureuse comme je ne l'avais jamais été...
Je sentais dans mes cheveux les lèvres de mon amant déposer de petits baisers. J'oubliais mes questions et me laissais transporter par mes émotions et lentement relevais la tête. J'inspirais son parfum boisé tout en déposant des baisers dans son cou. Edward frissonna à mon contact et resserra sa prise autour de ma taille. Lentement mon nez dessina la ligne de sa mâchoire avant de frôler ses lèvres, et une douce chaleur se répandit dans tout mon corps lorsque je sentis les mains d'Edward descendre sur mes fesses. Doucement, je laissais glisser mes lèvres contre les siennes avec un petit sourire, ne faisant que les frôler. Edward grogna.
-Tu veux jouer à ça dit-il en me serrant plus fortement contre lui.
Je ne pouvais ignorer le désir qu'il avait de moi et mon corps s'enflamma. Mes lèvres prirent possession de sa bouche alors que j'agrippais sa nuque pour me coller encore plus à lui. Edward me souleva et j'entourai mes jambes autour de sa taille et il me transporta dans sa chambre sans que nos lèvres ne se quittent, nos langues jouant entre elles. Puis nous basculâmes sur le lit sans aucune douceur et alors qu'il voulu s'écarter pour ne pas m'écraser je raffermis ma prise sur lui, mes mains fourrageant dans ses cheveux soyeux. C'est à bout de souffle que nous interrompions notre baiser.
-Je préfère ça me dit-il avec son sourire en coin qui me faisait complètement craquer.
Je rougie devant son regard brulant qui me promettais tant de chose. Mon corps avait faim de lui et je commençais fébrilement à détacher les boutons de sa chemise arrachant les derniers tant j'étais impatiente de sentir sa peau sous mes doigts. Edward était dans le même état que moi car mes vêtements subirent le même traitement et très vite nous nous retrouvons nus, nos mains caressant, découvrant l'autre. J'haletais lorsque sa langue s'enroula autour de mon téton dressé, provoquant une décharge électrique dans mon bas-ventre.
-Veux toi en moi tout de suite lui dis-je difficilement
Edward pouffa
-Alors la patience ne fait pas partie de vos vertus mademoiselle Swan ?
Mais son regard démentait son air badin. Il se redressa pour chercher un préservatif, je me sentis en manque de sa chaleur. J'admirais son fessier parfait si ferme, si musclé, je voulais y planter mes ongles.
-La vue te plait ?
Je rougis et je me demandais à quel moment j'étais devenue une perverse accro au sexe. La réponse était évidente depuis que j'étais avec Edward... car aucun homme avant lui ne m'avait fais ressentir autant de désir, de plaisir...
Il ne me laissa pas le temps de répliquer que déjà il était sur moi et me pénétra d'un coup
-Oh mon dieu !
-Juste Edward ma belle, ça sera suffisant me souffla t-il à l'oreille avant de commencer de longs va et vient en moi.
C'est à ce moment là que je perdis totalement pied et me laissais porter par les sensations de mon corps et c'est ensemble que nous atteignons l'extase.
Il nous fallu plusieurs minutes pour reprendre nos esprits dans les bras l'un de l'autre. Edward caressant négligemment mon tatouage sur mon omoplate. Ce moment de félicité fut interrompu par mon estomac qui se mit à gargouiller
-Je crois que je ne te nourris pas assez plaisanta Edward
-Il y a quelque chose à manger dans cette garçonnière ?
-euhhhh... on peut commander quelque chose.
Je levais les yeux au ciel, les mecs ne savaient-ils pas manger autre chose que des pizzas.
-Ok ! On retourne chez moi dis-je en me levant pour récupérer mes vêtements
-Et moi qui croyait que mon lit et moi te contenterai me dit-il une main sur le cœur.
-Oh mais moi je te propose mon lit, moi et de quoi manger, tu ne peux décemment refuser une telle offre lui répondis-je mon ventre grognant de nouveau comme un assentiment.
Il se leva d'un bond et je ne pu m'empêcher d'admirer son corps d'albâtre tout en me mordillant la lèvre.
-Bella grogna-t-il arrête ça tout de suite sinon je te promets qu'on ne quittera pas cet appartement.

Edward :
Nous arrivions devant l'appartement de Bella, et j'avais hâte de me retrouver avec elle derrière cette porte car je la trouvais très sexy dès qu'elle portait un de mes vêtement. J'avais légèrement, bon ok carrément détruit son petit haut et elle avais pris ma chemise préférée. Je la voulais nue avec uniquement cette chemise sur le dos. J'étais devenu un vrai obsédé. Obsédé de son corps.
Lorsque elle introduisit la clé dans la serrure, elle se figeât.
-La porte est déverrouillée me chuchota-t-elle.
Aussitôt le flic en moi prit le dessus. Je tirais doucement Bella en arrière et nous dirigeais vers l'appartement de Jasper. Ma première préoccupation était de la mettre à l'abri, mais Jasper n'était pas chez lui. Jamais là quand on a besoin de lui celui là. J'attrapais mon portable et composais son numéro.
-Cullen je suis pas ta nounou, il y'a intérêt que ça soit important aboya-t-il avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit.
-On a un problème, il y a un visiteur chez Bella lui dis-je sans relever son humeur de chien.
-Vous êtes où ?
-Dans la cage d'escalier.
-Ok j'arrive d'ici cinq minutes, vous m'attendez, tu n'interviens pas seul.
-Compr...
Je levais les yeux juste au moment où Bella entrait dans son appartement
-Merde, grouille toi Bella est rentrée lui dis-je avant de raccrocher.
Mais quelle tête de mule quand elle s'y mettait.
J'attrapais mon arme et la suivais à l'intérieur.
Bella était là, planté au milieu de la pièce et un homme la menaçait d'une arme. Je braquais aussitôt la mienne sur lui.
-Ne bougez pas où je la descend me dit-il d'une voix peu assurée.
Il avait la trentaine et le visage de quelqu'un n'ayant pas dormi depuis plusieurs jours. Il était très nerveux et visiblement pas très à l'aise d'avoir une arme dans les mains. Il avait l'air complètement désespéré ce qui le rendait pas moins dangereux pour Bella.
-FBI, lâcher votre arme lui intimais-je espérant que cet homme puisse entendre raison.
Je vis le doute sur son visage, mais il se ressaisit très vite.
-Je veux juste savoir où est ma fille cria-t-il, je veux qu'elle me dise où est Tanya.
Bella tourna légèrement le visage vers moi, elle était très pâle et horrifiée. Ce type recherchait sa fille mais je ne comprenais pas pourquoi il pensait que Bella était mêlée à ça. Je ne pouvais pas agir sans mettre Bella en danger, il fallait que je gagne du temps jusqu'à l'arrivée de Jasper.
-De quoi parlez vous ?
-Tanya, ma fille... elle a été enlevée et elle dit il en pointant Bella de son arme, elle était chez eux l'autre soir, j'ai vu son nom dans les fichiers. Isabella Swan.
Comment avait-il pu lire son nom puisque le seul que nous ayons trouvé était Mary Bells,
-Que faisiez vous chez les Volturi ? Car c'est vous qui avez déclenché l'alarme !
Bella ne bougeait plus elle était comme statufiée. Je savais que comme moi elle faisait le lien Volturi/enlèvement d'enfants/nous. Ça faisait six mois que j'enquêtais sur eux et à aucun moment je n'ai pensé qu'ils étaient liés à un trafic d'enfants. Ce type devait se tromper. Ça n'était pas possible...
-Ma fille, je sais que c'est eux... je le sais cria-t-il.
Bella eu un hoquet de stupeur. Je fis un pas vers elle.
-N'approchez pas
Je m'arrêtais, j'étais encore à 3m d'elle mais je ne pouvais rien faire, ce type n'était qu'un innocent a qui ont avait enlevé sa fille, je ne pouvais pas lui tirer dessus comme ça. Il fallait que je le raisonne.
-Ok ok ! Je peux vous aider, je suis du FBI, on peut retrouver votre fille.
-ça fait deux mois qu'elle a disparu, les flics n'ont rien fait.
Je comprenais sa colère face à l'impuissance de la police. Carlisle avait du avoir cette même colère. Avait-il été prêt a utiliser tout les moyens pour me retrouver ?
Jasper arriva essoufflé derrière moi, il avait du courir pour arriver le plus vite possible ici. L'homme resserra sa prise sur son arme en le voyant.
Aussitôt je levais mes mains en l'air.
-On enquête sur les Volturi, si c'est eux qui ont enlevé Tanya, on la retrouvera. Poser votre arme et on va en parler calmement lui dis-je d'une voix rassurante, utilisant exprès le prénom de sa fille pour lui montrer que je prenais son cas sérieusement et qu'elle n'était pas une énième personne que l'on recherchait.
Je rangeais la mienne dans mon holster.
-Regardez je ne suis plus armé, dis-je en m'approchant d'un pas vers Bella.
Cette fois ci, il ne m'arrêta pas alors je continuais sur ma lancée.
-On va vous aider mais baissez votre arme.
Il baissa les bras et s'effondra totalement à ce moment là.
-Il ne me reste plus qu'elle, il faut la retrouver.
Jasper attrapa le révolver de l'homme et s'occupa de lui. Je me tournais vers Bella, ses joues étaient striées de larmes.
-Pourquoi ? Chuchota-t-elle.
J'essuyais ses larmes à l'aide de mes pouces.
-Pourquoi, il pense que je suis mêlée à ça.
Je la pris dans mes bras, je n'avais aucune réponse à lui donner.
-Dis moi que ce n'est pas ce que je pense.
Je fermais les yeux et la serrais encore plus contre moi.
-Dis moi que cette petite fille va bien continua-t-elle. Dis moi qu'elle n'a pas subit la même chose que nous finit-elle dans un sanglot.
Mon silence était éloquent. Je ne pouvais pas lui dire ces choses en sachant au fond de moi qu'elles étaient vraies.
Jasper avait appelé des renforts et l'homme avait été emmené dans les bureaux du FBI.
-Edward il va falloir venir avec nous me dit-il et avant que je n'ai le temps d'objecter il rajouta, j'ai appelé Alice, elle va s'occuper de Bella.
Je lui lançais un regard noir, Bella avait besoin de moi, je la serrais encore plus contre moi de manière protecteur.
-Je..
-Vas y Edward, me coupa Bella. Ça va. Je vais rester avec Alice. Je m'écartais légèrement d'elle pour plonger mon regard dans ses yeux pour sonder son regard. Ses larmes avaient séchées et elle semblait de nouveau la Bella forte même si je savais qu'elle avait été beaucoup plus affectée par ce qui venait de se passer qu'elle ne voulait le montrer.
-BELLA !
Le petit lutin m'arracha ma belle des bras et la serrai fort contre elle.
-TOI cria-t-elle en pointant son doigt sur moi. Je reculais devant son air menaçant, y'a pas à dire ce petit bout de femme foutait drôlement la trouille par moment.
-JE TE PREVIENS ! S'IL LUI ARRIVE QUOI QUE CE SOIT JE TE PENDS PAR LA PEAU DES COUILLES.
Je déglutis difficilement à l'image qui s'imposait dans mon esprit.
-Alice, c'est de ma faute lui dit calmement Bella.
Alice me jeta de nouveau un regard noir avant de reporter son attention sur Bella.
-Comment tu fais pour la supporter dis-je à mon ami, mais Jasper regardais son gnome avec des étoiles dans les yeux. Pathétique !
Je rattrapais ma Bella par la main, non sans avoir fusillé du regard Alice, et l'emmenait dans la chambre pour avoir un peu d'intimité.
-Tu es certaine que tu ne veux pas que je reste avec toi.
-Non, va faire ton travail me dit-elle en posant ses lèvres douces sur les miennes.
Trop vite à mon goût elle s'éloigna de moi.
-Ne soyez pas trop dur avec Lui, il ne mérite pas d'aller en prison, c'est une victime...je ne veux pas porter plainte contre lui.
J'acquiesçais. C'était ma Bella ça. Se souciant plus des autres que d'elle même. Je la serrais encore une fois dans mes bras, sentir sa chaleur contre mon corps, respirer son parfum.
-Bella, je...
A ce moment le lutin entra en trombe dans la chambre.
-Jazz t'attends Eddy me dit-elle avec un sourire narquois.
Avec un soupir je m'éloignais légèrement d'elle.
-Je fais au plus vite. Bella hocha la tête, j'essayais de lui faire passer dans mon regard ce que j'allais lui dire avant d'être interrompu par Alice. J'allais lui dire que je l'aimais, car c'était la vérité, j'étais amoureux de Bella. Un amour fou. Depuis quand, je n'en savait rien, mais en voyant cette arme pointée sur elle, en me rendant compte que si je la perdais je ne pourrais lui survivre. J'ai su qu'elle était ma vie, mon âme, mon cœur.
Je détachais enfin mon regard d'elle pour le reporter sur Alice.
-Je te la confie Alice.
Elle me fit un petit sourire sincère, ce qui n'était pas arrivé depuis quelque jours. J'avais du mal à suivre Alice, elle était prête à me massacrer et l'instant d'après elle m'était reconnaissante, mais au moins je savais Bella entre de bonnes mains.

Jasper :
La nuit était déjà bien avancé, et la soirée avait été longue. Alice nous avait préparé un repas romantique chez elle, mais il avait été écourté par l'appel d'Edward.
Nous avions passé la soirée, à prendre la déposition de Éleazar Denali, sur la disparition de sa fille. Sa femme était décédée depuis deux ans et il vivait seul avec sa fille âgée de 10 ans. La petite avait disparu un mois plus tôt en rentrant de l'école. Les flics n'avançait pas dans l'enquête, aucune preuve, aucune piste, rien. C'était comme si la fillette s'était volatilisée. Le père était persuadé que les Volturi avait avoir à faire avec son enlèvement, mais sans pouvoir nous fournir la moindre preuve de ce qu'il avançait. Il en savait bien plus qu'il ne voulait le dire, je le sentais. Avait-il eu affaire aux Volturi pour une affaire louche qui aurait mal tournée ? L'enlèvement de la gamine pourrait être une punition, et dans ce cas elle était sans doute déjà enterrée quelque part. Et pourtant j'avais comme un étrange goût de déjà vu. Ce pressentiment que tout était lié Edward, Bella, Tanya Denali, les Volturi...
Perdus dans mes pensées, je ne m'étais même pas aperçus qu'Edward n'avait pas mis le moteur de la Volvo en marche alors que cela faisait déjà cinq minutes que nous étions monté dedans.
-Et si c'était eux me dit mon ami.
Il regardait fixement le pare-brise devant lui.
-Et si c'était eux qui nous avait enlevé ?
-ça fait des mois qu'on enquête sur eux, donc oui ce sont des pourris en tout genre mais nous n'avons jamais eu le moindre soupçons sur des trafic d'enfants. Pour moi c'est une coïncidence lui dis-je d'une voix se voulant rassurante, alors que mes paroles étaient bien loin de mes pensées.
-J'espère que tu as raison me dit-il en mettant le moteur en marche, mais ne démarra pas pour autant.
Et merde ! Si mon instinct était le bon, j'allais les envoyer dans la gueule du loup.
-Ed, on peut annuler l'opération...
Il secoua la tête et s'élança dans la circulation.
-Non, c'est notre seule chance de coincer ces ordures. Tu dois avoir raison, je me fais sans doute des idées. Je m'inquiète juste pour Bella.
Je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. J'aurai certainement eu moins de sang froid que lui si Alice avait été à la place de Bella.
A cette heure ci, la circulation était fluide dans les rues de Seattle et très vite, nous arrivions a destination. Dès que j'entrais dans l'appartement de Bella, Alice se rua sur moi et j'entourais mes bras autour d'elle avec délice. Elle avait les yeux rougis d'avoir pleuré, mes doigts caressèrent sa joue tendrement et avant que je ne puisse en savoir la raison elle se tourna vers Edward qui était resté en retrait, observant ma puce avec frustration.
-Izzy s'est endormie il y a peu de temps lui dit-elle avec un petit sourire.
Puis elle quitta mes bras pour se précipiter dans les siens. Edward était aussi surpris que moi.
-Excuse moi, Edward, j'ai pas été sympa avec toi.
-T'inquiète pas Alice, je sais que tu voulais protéger Bella, merci d'être là pour elle lui dit-il en la berçant contre lui, alors que ma puce avait éclatée en sanglots.
Il me lança un regard d'appel à l'aide et je pris le relai auprès de ma belle et l'emmenais chez moi.

Bella :
C'est une bonne odeur qui me réveilla. Un coup d'œil au réveil m'annonça qu'il était un peu plus de onze heures. Ma nuit avait été peuplée de cauchemars mais à chaque fois Edward avait été là pour me rassurer et j'avais finalement pu enfin m'endormir d'un sommeil sans rêve au petit matin. La soirée avait été difficile. Il y avait d'abord eu cet homme dans mon appartement. Ça m'avait fait un choc de voir mes tiroirs vidés, mes affaires éparpillées partout, et puis cette arme pointée sur moi. Ensuite il y a eu les accusations... et j'avais eu mal. Comment pouvait-on m'accuser, moi, du pire des crimes ? J'étais blessée que l'on puisse m'associer à ça. Et puis j'avais vu cet homme s'effondrer et la colère que j'avais ressentie contre lui s'était envolée.
Cette petite fille, que subissait-elle ?
Je fermais les yeux pour essayer d'empêcher les larmes qui avait perlé au coin de mes yeux de couler.
Je m'étais ressaisie lorsque je me levais pour rejoindre Edward dans la cuisine. Il était en train de préparer des pancakes tout en dansant, tortillant son délicieux postérieur sur Lost in the supermarket des Clash. J'étais restée en retrait dans l'encadrement de la porte et ne pouvais détacher mon regard de ce spectacle. Il ne portait que son jeans, et je me mordillais les lèvres en m'imaginant caresser, lécher, embrasser chaque millimètre de sa peau. Lorsque le refrain arriva il se mit à chanter
I'm all lost in the supermarket
Je suis complètement perdu dans le supermarché
I can no longer shop happily
Je ne peux plus faire de courses tranquillement
I came here for that special offer
Je suis venu ici pour une offre spéciale
Guaranteed personnality
Une personnalité garantie
And it's not here to DISAPPEAR
Et ce n'est pas entendu, ça disparaît
I'm all lost
Je suis complètement perdu
Aux dernières paroles il se retourna pour déposer le pancake sur la pile et ses yeux se posèrent sur moi. Son petit sourire en coin fit son apparition. Les premières notes de Magnificent de U2 s'enchainèrent à la radio. Son sourire s'agrandit et ses yeux descendirent le long de mon corps. Je ne portais que sa chemise qui m'arrivais à mi-cuisse et je voyais bien qu'il admirait mes jambes. Lorsque Bono commença de chanter, Edward l'accompagna



Magnificent
Merveilleux
Ô, Magnificent
Ô, magnifique
I was born
Je suis né
I was born to be with you
Je suis né pour demeurer avec toi
In this space and time
Dans cet espace et ce temps
After that and ever after
Après cela et encore au-delà.
I haven't had a clue
Je n'en avais pas idée
Only to break rhyme
Juste pour casser la rime
This foolishness can leave a heart black and blue
Cette folie peut laisser un cœur noir et bleu
Only love, only love can leave such a mark
Seul l'amour, seul l'amour peut laisser une telle marque
But only love, only love can heal such a scar
Mais seul l'amour, seul l'amour peut guérir une telle cicatrice
J'étais pendue à ses lèvres, ses magnifiques lèvres d'où sortait cette superbe voix, et qui me disait de si magnifiques choses. Oui bon c'est pas lui qui me les disait, c'était Bono, mais si, il me les disait aussi car sinon il ne les aurait pas chanter aussi. Et puis normalement ça parlait de Dieu, mais les paroles sortant de la bouche d'Edward ne parlait pas de dieu ? Hein ! Non ? Son regard fixé sur ma bouche ne parlait pas de Dieu, loin de là.
I was born
Je suis né
I was born to sing for you
Je suis né afin de chanter pour toi
I didn't have a choice but to lift you up
Je n'ai pas eu le choix que de te louer
And sing whatever song you wanted me to
Et chanter n'importe quelle chanson tu voulais que je chante
I give you back my voice
Je te donne ma voix
From the womb my first cry, it was a joyful noise…
De l'utérus mon premier cri, c'était un bruit joyeux
Il s'était doucement rapproché de moi et je ne l'avais même pas vu bouger tellement j'étais concentré sur ses lèvres. Je mordillais les miennes tout en continuant de le dévorer des yeux.
Only love, only love can leave such a mark
Seul l'amour, seul l'amour peut laisser une telle marque
But only love, only love can heal such a scar
Mais seul l'amour, seul l'amour peut guérir une telle cicatrice
Justified till we die, you and I will magnify
Justifiés jusqu'à la mort, Toi et moi grandirons
Magnificent
Merveilleux
Oh, Magnificent
Oh, magnifique
Il était maintenant très proche que je n'avais qu'à tendre le bras pour pouvoir enfin le toucher, me délecter de la douceur de sa peau.
Only love, only love can leave such a mark
Seul l'amour, seul l'amour peut laisser une telle marque
But only love, only love can heal such a scar
Mais seul l'amour, seul l'amour peut guérir une telle cicatrice
Justified till we die, you and I will magnify
Justifiés jusqu'à la mort, Toi et moi grandirons
Son regard me brulait, j'avais littéralement pris feu. Ses mots, sa bouche, son regard. Et la distance entre nous qui se réduisait trop lentement à mon goût. Je maltraitais de plus en plus mes pauvres lèvres qui n'attendaient que de le goûter.
Magnificent
Merveilleux
Ô, Magnificent
Oh, magnifique
Son visage était tout proche du mien, je fermais les yeux attendant avec impatience le moment ou nos lèvres, nos corps se toucheraient enfin.
Mais rien.
La chanson se termina, remplacée par la voix de l'animateur qui parlait de je ne sais quoi et moi j'attendais enfin que mon supplice prenne fin.
Et rien.
Alors lentement j'ouvris les yeux.
Edward était devant moi, un large sourire éclairant son visage et une lueur malicieuse dans les yeux, et avant que je n'ai le temps de faire ou dire quoi que ce soit, il glissa un pancake entre mes lèvres.
-Tu avais l'air tellement affamée me dit-il en rigolant.
Mes yeux s'étaient agrandis de surprise.
Oh mais je n'allais pas le laisser sans sortir comme ça. Je me mis à gémir exagérément de plaisir en mangeant son pancake qui était réellement bon.
-Mais tu as des talents caché Cullen ! lui dis-je en minaudant puis j'attrapais son doigt sur lequel subsistait du sucre et sensuellement je léchais chaque grain en ne le quittant pas des yeux.
Il grogna avant de fondre sur ma bouche. Je souriais contre ses lèvres avant de profiter de son baiser. Lorsque nos lèvres se quittèrent il posa son front contre le mien.
-Bonjour me dit-il avec son petit sourire en coin.
-Bonjour...
Je souriais aussi comme une idiote. Oubliée, la soirée de la veille. J'étais juste bien.
Puis Edward me regarda avec un air soucieux.
-As-tu mangé hier soir ?
-Je crois que j'ai oublié lui dis-je en me mordillant la lèvre.
Il leva les yeux au ciel.
-Allez vient déguster le p'tit dej made in Cullen.
Il avait dressé sur la petite table de ma cuisine un vrai festin. Café, jus d'orange, gaufres, pancakes et même des viennoiserie française et mon estomac vide se réjouit à cette vue.
-Je ne savais pas que tu cuisinais dis-je en mordant goulument dans une gaufre.
Elle était délicieuse et je ne pu m'empêcher de gémir de plaisir tout en fermant les yeux. Lorsque je les rouvris Edward me fixait avec un regard qui en disait long.
-Bella arrête, je veux que tu manges et si tu continue comme ça je t'enferme dans la chambre pour te faire subir les derniers outrages.
-C'est pas de ma faute si tes gaufres sont divines lui répondis-je avec une petite moue.
-C'est la recette d'Esmée. Elle nous a appris à cuisiner car elle voulait que ses fils soit des hommes bon à marier dit-il en roulant les yeux.
-Esmée ? Je croyais que ta mère s'appelle Elisabeth, lui dis-je en fronçant les sourcils.
Un voile passa dans son regard et son visage se ferma.
-Mes parents sont morts il y a longtemps, Esmée et Carlisle m'ont adoptés.
Je baisais la tête, forcement une gaffe à faire et je sautais dessus.
-Je suis désolée, je ne voulais..
-T'inquiète pas, me coupa-t-il, tu ne pouvais pas savoir, je ne te l'ai jamais dit à l'époque, ça ne faisait pas parti de mes souvenirs joyeux.
Il m'attrapa la main à travers la table et entrelaça nos doigts avant de poursuivre.
-Mes parents t'auraient adoré, tout comme Esmée et Carlisle t'adoreront.
Je devins toute blanche, je rêve où il voulait me présenter à ses parents adoptifs ?
Edward ricana devant mon air désespéré.
-Dès qu'Esmée aura eu vent de toi, elle voudra absolument te connaître et avec Emmett tu ne vas pas y couper.
Ça y est là je paniquais carrément, je n'étais pas très douée pour les relations sociales, alors là avec les parents de mon petit ami ça frisait le désastre. Je plongeais mon nez dans ma tasse de café pour me donner une contenance et engouffrais une seconde gaufre. Encore une révélation comme ça et j'allais prendre deux kilos.
-Qu'est ce qui s'est passé avec Alice hier soir ?
Non cinq kilos pensais-je en attrapant ma troisième gaufre. Mais le regard vert braqué sur moi attendait une réponse.
-Nous nous somme disputées marmonnais-je en replongeant mon nez dans mon café. Je levais timidement mes yeux vers lui. Il me regardait fixement un sourcil redressé tout en buvant le sien. Bon il n'allait pas se contenter de ça.
Avec un gros soupir je poursuivis
-A cause de toi.
Il recracha à moitié son café, et moi je m'attaquais aux pancakes.
-Arrête de t'empiffrer et explique moi.
-Elle avait du mal à accepter notre relation, mais on s'est expliqué et ça va mieux. Je lui ai tout raconté rajoutais-je d'une petite voix.
J'omettais les cris, Alice m'accusant de ne pas lui avoir fait confiance, moi, lui crachant qu'elle n'acceptait pas que je puisse avoir aussi droit à ma part de bonheur, puis les crises de larmes qui s'en était suivi. Je lui avait confié mes craintes qu'elle ne me regarde plus de la même façon, elle m'avait avoué avoir peur de me perdre depuis que j'étais avec Edward. Et finalement nous nous étions réconciliées, chacune admettant que nous avions toutes les deux des tords mais que nous ferions maintenant des efforts.
Edward avait fait le tour de la table et s'était accroupie en face de moi. Je ne m'aperçus qu'une larme avait roulée sur ma joue que lorsqu'il l'essuya avec son pouce.
-ça va aller mieux mon cœur.
-Et je suis certaine qu'à cette heure ci Jazzy est au courant de toute l'histoire dis-je sur le ton de la plaisanterie pour ne pas encore être submergée par un trop plein d'émotion.
Il m'avait appelé mon cœur et le mien s'était emballé.
-Jasper est un bon enquêteur, il y a longtemps qu'il sait mais ce qui m'étonnes c'est qu'il n'ai pas encore craché le morceau auprès d'Alice, elle le mène par le bout du nez le lutin maléfique me dit-il en rigolant.

Jasper :
Nous étions de nouveau devant le siège des Volturi. Mais cette fois ci nous devions aller jusqu'au bout, c'était notre dernière chance de coincer ces pourris.
-Prêt ? leur demandais-je
Edward hocha la tête et sorti de la camionnette suivi de Bella extrêmement concentrée. Cette fois-ci nous avions croisé nos informations avec les siennes pour plus d'efficacité.
Je les regardais entrer dans l'immeuble tel deux cambrioleurs. Ils étaient tout les deux munis de micros et d'oreillettes pour que nous puissions communiquer. Je m'installais derrière le poste informatique embarqué dans le véhicule et grâce aux modélisations de Bella, et aux balises GPS qu'ils avaient sur eux je pouvais suivre leur progressions dans le bâtiment.
-Nous sommes dans le bureau de Embry Call murmura Edward.
J'entendais déjà Bella allumer l'ordinateur.
-C'est très ingénieux dit-elle au bout de quelques minutes.
-Quoi ?
C'était très frustrant de ne pas être avec eux et je devais me contenter de bribes d'informations.
-Il y a bien un second serveur mais il y a un programme qui empêche toute intrusion en provenance du serveur principal et le rends même invisible. Celui qui a créé ça est super balèze. Je vais essayer de le cracker.
Pendant quelques minutes je n'entendais que le bruit des touches du clavier. Je regardais les minutes s'égrainer, déjà 1/4h qu'ils étaient à l'intérieur et j'avais hâte de les voir sortir de là. J'avais comme un mauvais pressentiment.
-C'est bon, j'ai réussi à shunter le programme, vous avez donc accès à tout depuis le réseau principal, mais j'ai peur que vous ne trouviez grand chose car il y a un second support de stockage indépendant du réseau et protégé par un mot de passe, il me faudrait un peu de temps pour le cracker, surtout qu'il est protégé par Deadbolt Defense .
-Laisse tomber, vous n'avez pas le temps pour ça, je vais mettre Siobhan sur le coup elle fera ça à distance, on devrait trouver un minimum de chose qui nous permette d'avoir un mandat et embarquer tout leurs foutus ordinateurs. Il faut aller dans le bureau de Volturi, tu mets ta carte dans son coffre et vous vous cassez.
-Ok on vérifie les caméras et on y va.
Je coupais la connexion avec Bella et Edward pour appeler Siobhan.
-Ici, Siobhan, le bureau du génie suprême.
-Cest Jazz !
-J'attendais ton appel beau gosse, alors tu as quelque chose pour moi ?
-Bella a débloqué le second serveur vois ce que tu peux en tirer
-Ok je suis sur le coup
-Elle m'a dit qu'il y avait une sorte de second disque dur protégé par Deadbolt Defense ou un truc comme ça.
-Alors tu as un problème. Deadbolt est le programme numéro un résistant au piratage des mots de passe. Tu vas devoir rentrer dans la tête du propriétaire pour trouver le mot de passe.
-Je croyais que j'appelais le Bureau du Génie Suprême.
-Hé bien, mon chéri, tu viens d'être transféré au Bureau des Gros Nuls
Je soupirais, décidément rien ne serait facile.
-Fais au mieux.
-Ok. Jazz ?
-Oui ?
-ça va pas te plaire mais il y a un rapport sur un certain Laurent Henryson qui est arrivé au bureau et il y a un élément qui m'a frappé.
Je m'étais tendu, Laurent Henryson était notre indic sur cette affaire. Il avait disparu depuis maintenant quatre mois.
-Je t'écoutes
-Son corps a été retrouvé dans un bateau sur la marina de Salmon bay. Il a visiblement été passé à tabac mais la cause de la mort est une plaie dans la jugulaire en forme de V.
Je blêmis. J'avais la preuve que c'était eux. Et Bella et Edward qui étaient à l'intérieur...
-Siobhan envoie moi tout de suite une équipe d'intervention chez les Volturi. Et fait une demande de perquisition pour trafic d'enfants auprès du Juge, tu le réveilles si nécessaire mais c'est urgent. Henryson était notre indic donc tu peux faire le croisement avec dossier de Bella, et insiste sur l'aspect de crime ou délit organisé, je veux perquisitionner cette nuit . Si le juge traine la patte appelle Liam, il fera accélérer les choses.
-Ok patron.
Je raccrochais mon téléphone et rebranchais la connexion.
-Ma surprise te plait Isabella ?

Bella :
J'avais déconnecté toutes les caméras secondaires menant au bureau de Démétri Volturi et nous y étions arrivé sans encombre. Travailler avec Edward était facile, pas besoin d'explication, il savait d'instinct ce qu'il fallait faire et ce que j'attendais de lui.
Une fois dans le bureau je me dirigeais directement vers le tableau. Le coffre était bien là, petit bijou de technologie. Je sortis mon épuiseur de combinaison et le mis en route.
-Voilà, il n'y a plus qu'à attendre.
-ça va prendre longtemps ?
-Tout dépend si on a de la chance ou non. En moyenne une demi-heure.
-Bien on a du temps devant nous me dit-il avec un sourire en coin.
-Jasper nous écoute je te signale lui répondis-je en retenant difficilement un petit rire.
En parlant de Jasper ça faisait un p'tit bout de temps qu'on ne l'avais pas entendu.
-Je serais ravi de m'occuper de toi mon cœur, mais je pensais à autre chose me dit-il en allumant l'ordinateur de Volturi.
-Mais qu'est ce que tu fais ?
-Autant profiter d'avoir un peu de temps devant nous pour voir ce que Monsieur Volturi a à nous cacher.
Je regardais le compteur défiler, il y avait 1 million de possibilités, donc oui nous avions du temps devant nous.
Je m'installais devant l'écran, Edward se plaça derrière moi pour pouvoir voir l'écran, et commençais à explorer le disque dur. Bien évidemment il n'y avait rien de bien intéressant, aussi je m'intéressais au second disque qui était présent comme dans le poste de Call.
Lorsque l'écran me demandant un mot de passe s'afficha, je m'arrêtais avec un soupir.
-Tu ne peux pas le contourner ?
-Le système de défense qu'ils utilisent est ce qui se fait de mieux, il a été créé par l'Agence de Sécurité National pour te donner une idée. Il n'est pas incontournable mais ça va me prendre des heures. Le plus simple serait de trouver le mot de passe.
-Bien on a qu'a jouer me dit-il en tapotant un premier mot de passe en passant ses bras par dessus mes épaules, sa tête frôlant la mienne.
Acces denied
-La plupart des gens utilisent des mots clés comme password, rockyou ou iloveyou lui dis-je en essayant à mon tour
Acces denied
-Jazz tu as le nom de sa mère ? demanda Edward.
-Jazz ? Jasper ?
-Pourquoi a-t-il coupé le son ? demandais-je inquiète. Mais Edward haussa les épaules.
-Il doit être en contact avec Siobhan. Continuons de chercher.
-Un prénom … mais lequel ?
-Essaye Isabella me dit-il sérieusement
Je levais les yeux au ciel mais déjà Edward tapotais mon prénom sur le clavier.
Authorized access
Mes mains était devenues moites et mon cœur s'était emballé. Je ne bougeais plus complètement ahurie par ce qui venait de se passer. Le contenu du disque dur apparut sur l'écran. Des rangées de petit dossiers jaunes alignés les un à côté des autres. Mais je ne les voyais même pas complètement bloquée sur ce putain de mot de passe.
Le bip indiquant que le coffre était ouvert me fit sursauter.
-Bella ?
La voix d'Edward était teinté d'inquiétude et me ramena à la réalité.
-ça va murmurais-je.
Je regardais les dossiers ils portaient le noms de différents pays : Brésil, Bosnie, France, Italie, Kosovo, Lettonie, Philippine, Roumanie, Thaïlande, Ukraine, Usa, ...
Il y en avait dans le monde entier. Je faisais volé la souris sur un dossier sans oser cliquer. J'avais peur de ce que j'allais y trouver. La main d'Edward se posa sur la mienne et fit une pression sur mon doigt. Et le cauchemar commença. Des centaines de photos d'enfants apparurent sur l'écran. Des garçons, des filles, de jeunes enfants jusqu'à des adolescents, de tout type ethnique. La seule chose qu'ils avaient tous en commun c'était leurs regards éteints.
J'avais mis une main sur ma bouche comme pour retenir une lamentation, et mes yeux s'étaient mouillés. Edward fit pivoter le siège pour que je me retrouve face à lui, il s'était accroupi pour être à ma hauteur. Il était aussi pâle que je devais l'être, et son regard ressemblait à ceux de tout ces enfants.
-Ma surprise te plait Isabella ?
Cette voix ! Mon sang se glaça dans mes veines. Cette voix que j'espérais ne plus jamais entendre de ma vie. Edward se redressa et porta la main à son arme.
-Oh non, mon garçon, je te déconseille fortement de faire cette idiotie.
Edward avait suspendu son geste prudemment.
Je me levais et fit face à mon bourreau. IL était toujours le même, en plus vieux, plus gras, toujours cet air vicieux et ce regard sournois. IL était là accompagné de ses acolytes, ainsi que Démétri Volturi qui dardait son regard sur moi avec convoitise. Edward, lui fixai particulièrement le blond qui se tenait en retrait avec un air de profond ennui. Il y avait également une paire de gorilles qui nous menaçaient avec des mitraillettes.
-Alors Isabella, tu n'as pas répondu à ma question.
Sa voix avait claqué et moi je tremblais de terreur, incapable de faire un mouvement ou de dire un mot. IL avait encore une telle emprise sur moi.
IL s'approcha de moi lentement comme un prédateur jouant avec sa proie mais Edward s'interposa entre nous deux.
-Felix !
Il ne lui fallut qu'un seul mot, pour que les deux gorilles s'emparent d'Edward, et Lui me fixait toujours, son sourire sadique accroché sur le visage. Sa main fripée caressa ma joue et mon estomac se révulsa.
-Toujours aussi belle... mais décidément trop vieille pour moi susurra-t-il, je t'ai d'ailleurs trouvé une remplaçante, elle te ressemble hormis la couleur de ses cheveux, blond comme les blés. Par contre tu es tout a fait du goût de mon neveu. Ohhh mais je manque à tous mes devoirs, je ne t'ai pas présenté à la famille, mais tu as déjà rencontré Démétri il me semble.
Il jubilait, et je me rendis compte que cette histoire de contrat n'était qu'un coup monté pour me faire retomber dans leurs filets.
-Je me suis d'ailleurs toujours demandé comment j'avais pu avoir un neveu, mon frère Marcus étant plutôt porté sur les garçons, n'est ce pas Edward ?
-Aro ! grogna le blond ce qui lui valut un regard assassin.
Ainsi mon bourreau avait un nom Aro Volturi et il est évident aux comportements des autres qu'il est celui qui dirige tout ce petit monde.
Tout au long de sa tirade, il se pavanait devant nous et lorsqu'il s'arrêta devant Edward, celui-ci essaya de se débattre mais il ne gagna qu'un coup dans l'estomac.
Je sortie de ma léthargie et je me projetais en avant mais des bras d'aciers m'attrapèrent et je me retrouvais emprisonnée dans la poigne de Démétri Volturi.
-Espèce d'ordure vous ne vous en sortirez pas comme ça cracha Edward ce qui lui valu un second coup.
-Laissez le criais-je en me débattant.
Aro me lança un regard assassin. J'avais osé sortir du rang et ça ne lui plaisait pas du tout. Il se tourna vers Edward
-Tu as toujours été indomptable Edward, tu as une mauvaise influence sur Isabella. Il va falloir remédier à ça dit-il en tendant sa main vers son gorille. Avec horreur je vis celui-ci lui remettre une arme.
-NONNN
Je hurlais, donnait des coups de pieds. Une main se plaqua sur ma bouche pour me bâillonner.
La porte du bureau s'ouvrit sur un autre homme du même gabarit que les gorilles.
-Monsieur ! Le FBI arrive il faut quitter le bâtiment.
-Emmène la, dit Aro, je vais finir ce qui aurait du être fait il y a bien longtemps dit-il en pointant l'arme sur le front de Edward.
Mes yeux me brulaient alors que les larmes m'aveuglaient. Aro libéra la sécurité du révolver et moi je sentis une aiguille s'enfoncer dans mon bras.
Je continuais de me débattre mais très vite mes muscles ne répondirent plus, mes yeux se fermèrent, j'entendis une détonation juste avant de sombrer dans le néant.

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